2 février 2008
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Je n'aurai pas d'autre langage
Que celui de tous les partages
Jusqu'à trouver sous une pierre
Une petite chance pour l'universPatricia Kaas
Ma liberté contre la tienne.
Au nord-est de la plaine thessalienne s'élèvent les Météores, pitons de grès sculptés par l'érosion fluviale au cours de l'ère tertiaire. Des moines s'y sont installés dès le XIe siècle, cherchant la solitude au sommet de ces éminences rocheuses. Ils ont peu à peu formé une importante communauté d'ermites et, entre le XIVe et le XVIe siècle, ont construit vingt-quatre monastères perchés entre 200 et 600 m d'altitude au-dessus de la vallée du Pinde. Longtemps ces édifices sont restés difficilement accessibles, treuils et cordages étant les seuls moyens d'y pénétrer. Ce n'est qu'à partir de 1920 que furent installés des escaliers et des passerelles permettant aux touristes de visiter ces sites, inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1988. La plupart de ces Meteorisa monastiria (monastères suspendus) sont aujourd'hui en ruine. Seuls cinq d'entre eux, dont trois habités, sont encore ouverts aux visiteurs.
© Photo Yann-Arthus Bertrand Tous droits réservés
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