Toutes mes zexcuses pour cette longue absence. Oui, non, je sais, c’est pas bien et vous avez devant vous une dragond’eau toute contrite.
Mais.
First, ça fait belle lurette que je n’ai plus de connexion internet.
Then, les journées n’ont que 24 heures.
Et mes journées, ces temps ci, c’est ça : Lever à 5 ou 5 H 30, ou 6 heures, parce que j’aime bien avoir un peu de temps à moi le matin
Des fois je prends une douche et des fois non — t’tes façons, je vais être dans l’eau au moins une heure et demie sur la journée, et je prendrai une douche à chaque fois — ; j’essaye de m’habiller fonctionnel mais féminin, ce qui n’est pas évident. Des fois je petit déjeune à la maison, des fois je prends un thermos de café et de quoi manger en bord de mer.
La ville d’Yzz où je suis actuellement en stage est à environ 15 km. Je me gare loin du bord de mer pour ne pas payer de parking et être tranquille, et je marche les quelques kilomètres qui me séparent du club de plongée.
À ce moment là, je vois le soleil se lever, ou presque, et je vois déjà comment est la Grande bleue, et si on va se faire allumer ou pas.
Des fois, donc, je m’installe sur un banc, et je mange un morceau en buvant un café en bord de mer. Des gens baladent leur chien ou font leur jogging.
J’aime bien être la première et commencer avant tous.Inexpérimentée et pas super douée en de nombreux points, j’ai l’impression de devoir faire mes preuves, alors j’essaye de pallier mes défaut par mon assiduité et mon ardeur au travail.
Lorsque je remonte au bureau, les moniteurs sont ou commencent à arriver, et boivent un café.
Je contrôle la pression de ma bouteille de plongée et la place là où sont les blocs à emmener au port, et je regarde ce que je fais dans la journée, sur quel bateau, et occupée à quoi.
Je discute avec Mischaël ou Wassily de ce que je dois proposer comme éducatifs à tel ou tel élève . [Au bout d’un mois de stage, je commence à rêver d’une simple ballade tranquille…]
Je vais enfiler ma combinaison, j’emmène mes affaires au port et je gréée mon bloc, et puis on part en mer, on plonge, et on revient. Il faut rincer les affaires, charger les blocs pour leur retour au club, « plier le bateau », ramener les blocs au club, les décharger et les gonfler, et quelque part dans tout ça, aller aux toilettes [désolée pour le manque de poésie, et vive la diurèse d’immersion !], se doucher, se rhabiller.
À midi, on mange généralement ensembles, Gillian lepetitgoélandcalme, Mischaël, Wassily et moi, et aussi Biscuit ou Moulinais parfois et maintenant Kellyne qui squatte le lit de Wassily.
L’après midi, rebelote. Cours théoriques souvent, pour dispenser un peu de connaissances à nos élèves. Plus ça va, et moins je me sens contente de moi à ce sujet, d’ailleurs, mais je suppose que ça n’a rien d’anormal. Il faut que je prenne le temps de faire une pause, de faire le point
Le soir je rentre vers 19 heures, bien fatiguée, et parfois j’essaye encore de travailler…
Mais pour l’instant, j’adore ce que je fais. Je ne peux pas m’empêcher d’effectuer des parallèles avec mes premiers stages en milieu vétérinaire, et de me demander si cela va durer…. Et en même temps, je me souviens que, dés les premiers stages, j’avais eu le sentiment que ce métier risquait de me bouffer, j’avais ressenti les premiers symptômes. Là je suis juste heureuse… Mais qui vivra verra.
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