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12 septembre 2007 3 12 /09 /septembre /2007 06:28
Donc l'autre jour, je me trouvais  à la caserne des Sapeurs-pompiers  où j'ai la chance de pouvoir assister à des cours de secourisme.
À la fin de la séance, j'ai eu besoin d'aller aux toilettes. Je vais donc au premier bloc sanitaire qui se présente et c'est celui qui est à côté de l'infirmerie.
Je rentre dans le boxe, remarque comme ça que la porte n'a pas de poignée mais ça n'a pas vraiment le temps de monter au cerveau que c'est bloqué par un vague  "Ben, s'il y avait un souci, les toilettes seraient condamnées. Si c'est pas le cas c'est que ça doit ne se bloquer que par le verrou et lorsque j'aurai rouvert celui-ci la clenche s'ouvrira."
De toutes façons, le temps de penser, trés vaguement, donc, tout cela, je me suis déjà enfermée dedans et installée sur le trône.
Quelques instants aprés, mes affaires réglées, je veux ressortir. Flute c'est bloqué. Je manipule la porte, ça ne bouge pas. Je regarde la cloison par dessus laquelle je pourrais éventuellement passer mais qui est un peu haute pour que j'escalade même si je préfèrerais mille fois me tirer d'affaire toute seule que d'être obligée de crier au secours pour une bêtise comme celle-ci. Moment de solitude intense. Hum, c'est VRAIMENT trop haut ? Et c'est VRAIMENT bloqué ?  Je manipule à nouveau la porte.
À cet instant, quelqu'un vient de rentrer dans le boxe à côté et me dit en rigolant déjà "Il y a un problème ?" Je reconnais la voix d'un médecin que j'ai déjà croisé et lui explique piteusement que je suis enfermée.  Grand éclat de rire franc.
— "Bougez pas, je termine ce que je fais et j'appelle les pompiers !"
Quelques minutes aprés on vient m'ouvrir. Le doc est mort de rire : "j'entendais la porte qui bougeait  et je me disais "tout de même ! Ils pourraient aller faire ça ailleurs !!" [Tout le monde a compris la touche de bon gros humour médical, pardon, "carabin", pardon "sapeur-pompier " ou il faut que je répète   ?]
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11 septembre 2007 2 11 /09 /septembre /2007 13:46
Un jour quelconque de l'an de grâce de-ne-sais-plus-combien, je travaille dans la clinique du docteur T..., en l'absence du bon docteur, avec l'une de ses secrétaires, Sarah, une grande rousse magnifique, intelligente, vive, avec laquelle c'est un bonheur de travailler.
Seize heures. Il y a du monde, alors je me partage entre les salles de consultation : Sarah fait entrer les clients quand vient leur tour, et moi je n'ai qu'à passer d'une salle dans l'autre pour trouver mes clients accompagnés de mon (mes) patients, le dossier sorti, la pièce et la table  nettoyées entre deux consultations par les bons soins de Sarah.
Même si, de ce fait, le rythme est un peu plus speed, le confort de travail est bien là.

16 H 01, je ne sais plus ce que je faisais à l'arrière de la clinique, les lumières s'éteignent, j'entends Sarah descendre précipitamment de l'étage.
La clinique du Dr T... est située dans l'épaisseur d'un immeuble ; si la salle d'attente et l'accueil restent exposés au jour, les salles de consultation sont dans le noir, de même que la salle de soins et les chenils.lumiere-ampoules-00001.gif
16 H 02, Sarah ne sait pas ce qui se passe ; rien, en tous cas, qui puisse se régler depuis le tableau électrique.... Et la salle d'attente est pleine. OK, on va gérer.
16 H 05, je ne sais plus ce que j'avais à faire entre-temps, mais je retrouve Sarah au chenil où, à la lueur d'une lampe frontale, elle douche la chienne Mascotte de Mr Zz avant qu'on ne la lui rende en sortie d'hospitalisation. "Ça va Sarah ?" elle me regarde "ben, on fait comme on peut...."
On éclate de rire toutes les deux.
Au comptoir, chichement éclairé par la lumière qui pénètre jusque là, je revois l'ordonnance et la facture avec Mr Zz.
Il veut payer par CB, je la prends donc, saisit l'appareil "ah oui mais non, ça ne va pas aller, vous n'auriez pas un autre moyen de paiement ?"
Ben non.
OK, monsieur vous réglerez la prochaine fois ! Mascotte arrive déjà avec Sarah au bout de la laisse, bonne soirée monsieur, n'hésitez pas à nous rappeler en cas de besoin !

Dans la salle numéro un m'attend un chiot coton de tuléar minuscule qui se serre craintivement contre sa maitresse.
Je salue celle-ci, m'approche armée de mon stétho et de ma lampe-torche.... En fait l'otoscope avec lequel d'habitude j'explore l'intégrité des conduits auriculaires : pauvre lumière pour pénétrer la pénombre... Je tente de voir la couleur des muqueuses du toutou pas rassuré et reste dubitative.... Je veux bien travailler dans le noir mais je ne garantis rien...
— (Moi) "Y'a pas des bougies, ici ?"
— (Sarah) "Ben non !"
— (moi) "Ben faudra dire au Dr T d'en acheter !"
— "On peut essayer d'ouvrir l'issue de secours," suggère Sarah.
L'issue de secours donne dans un petit hall qui donne lui-même dans un  grand passage qui donne, encore 20 mètres plus loin, sur l'extérieur.... Autant dire que l'amélioration est limitée. On échange un sourire avec Sarah : OK, je poursuis à la lueur de mon otoscope tands qu'elle rédige le certificat de vaccination à la main à la lueur de sa lampe frontale. Heureusement, pas besoin  de lumière pour faire une injection sous-cutanée.
La cliente part elle aussi un peu dubitative.
Un quart d'heure aprés la lumière revient et on partage à nouveau un franc sourire Sarah et moi.
Heureusement que ce n'est pas survenu la veille, à la même heure où j'étais en train de suturer en urgence la vessie du chat Chloé...
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8 septembre 2007 6 08 /09 /septembre /2007 22:17
Princess Ann tient un blog courageux, lumineux alors que sa vie n'est pas forcément facile, plein de jolies anecdotes, de positivisme, d'humour, de dessins et de photos (bon, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas voulu dire, tout n'est pas rose bonbon dans son blog... Mais il s'en dégage beaucoup de force vive, je trouve...). J'aime beaucoup et encourage tout le monde à aller s'informer par le biais de son blog sur la narcolepsie-cataplexie et tout simplement partager un peu d'elle-même.

Ce soir (ou peut-être ce matin, ou hier, sais plus quand je suis passée sur son blog la dernière fois) elle a écrit  :  "C'est usant à force surtout quand je constate que je n'ai jamais été aimé de quelqu'un.[...]
Si forcément ça ne marche jamais, c'est que le problème c'est moi."
Et paf en plein dans le mille, on va pouvoir monter un club. Sauf que je pense bien que, comme moi, Princess Ann n'a aucune envie, forcément, de créer un club avec d'autres célibataires mais simplement de mettre fin à cette situation...
Moi ce qui m'a donné le cafard, ce soir, c'est ma mère.
Entendons nous bien. Maman est quelqu'un de formidable. Mais elle a un côté toxique, dont elle n'a même pas conscience, qui rend certaines choses blessantes...

J'avais eu un texto d'elle hier — le tout premier texto qu'elle devait avoir envoyé de sa vie. Ça m'a fait rire et plaisir. Je lui réponds (une taquinerie, un merci et des bisous) et, sans nouvelles, me dit qu'elle n'a pas dû récupérer ma réponse et je vais l'appeller.
On discute de tout et de rien mais finalement ça s'est avéré plus pénible qu'autre chose car nous avons achoppé sur plusieurs points.
Le fait est que je vais déménager bientôt et j'avoue sans honte que ça me porte un peu peine parce que je suis toute seule pour ça, que j'ai du mal à demander l'aide de copains alors je vais juste demander un coup de main de quelques personnels masculins à large dos viril (si possible avec camionette, envoyer CV et photos à l'adresse de ce blog) pour les meubles, le reste naviguera à dos de dragon d'eau. Maman d'insister pour qu'ils (papa et maman) viennent m'aider. Mais NON et NON je ne veux pas. Ce sera mon appart à moi et c'est à moi de l'emménager, je ne veux pas de leur aide pour ça. C'est tout. C'est ma décision.
Commentaire "qu'est-ce que tu es devenue pénible !" Pas méchant, juste un constat.
On parle de mon propriétaire actuel, que j'ai VRAIMENT pris en grippe, et maman de me dire qu'elle pense que j'ai développé des anticorps sans trop de raisons.
Forcément, ça vient de moi. Moi, s'agissant de mes proches, des gens que j'aime et en qui je fais confiance, j'ai un réflexe peut-être trés naïf de loyauté : quand quelque chose se produit, jusqu'à preuve du contraire, je considère qu'ils ont (ou ont eu) raison de prendre telle position, de faire tel choix... Cette façon de voir les choses ne change de toutes façons rien aux situations, aux décisions prises, aux choix faits.... Mais je considère que mes proches ont dans une certaine mesure, droit à mon soutien de principe.
Alors quand je vois que pour ma mère c'est le contraire (
c'est à dire que forcément, je n'ai PAS pris mon propriétaire en grippe parce qu'il est incompétent et verbeux et que j'ai eu à en subir des conséquences mais "sans raison valable"), quand elle me dit que je suis pénible, je le prends en pleine face.
Et ça réveille plein de trucs. Je reviens souvent sur le même constat que Princess Ann, "
"C'est usant à force surtout quand je constate que je n'ai jamais été aimé de quelqu'un.[...]
Si forcément ça ne marche jamais, c'est que le problème c'est moi.""
Je me dis que c'est peut-être parce que je suis pénible, une vieille fille aigrie comme dans tout ce que je ne voudrais jamais être, que je ne trouve pas de compagnon et que je n'ai pas spécialement d'amis...
J'ai beau savoir qu'elle me dit que je suis pénible (alors qu'une formulation plus exacte et moins blessante serait qu'elle me trouve pénible)  quand je ne suis pas ce qu'elle voudrait que je sois, j'ai beau savoir, depuis déjà quelques temps, que maman a un côté délétère auquel il ne faut pas que je cède...  C'est pas facile.


Et j'ai ramassé les bouts de verre
J'ai recollé tous les morceaux
Tout était clair comme de l'eau
Contre le passé y a rien à faire
Il faudrait changer les héros
Dans un monde où le plus beau
Reste à faire


Daniel Balavoine, Tous les cris les SOS.
Mais bon, tout ça ce n'est qu'un petit coup de blues... Quelqu'un récemment, m'a dit que j'étais une fille fantastique. C'est ce genre de choses qu'il faut garder... Et avancer.

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6 septembre 2007 4 06 /09 /septembre /2007 19:54
Déjà, le titre est fort mal choisi, car je ne sais pas trop comment on définit un buzz.  (Passons sur cette première incohérence).
Deuxièmement, je reviens en arrière pour prévenir : avant de parvenir au véritable sujet de ce billet, vous allez  devoir lire plein de trucs sortis de ma tête à moi.

Enfin, je n'ai pas été désignée pour faire passer la chaine lancée par Artéfact  et relayée par Samantdi (prononcer Samantha-Déi, elle y tient ;) ) et certaiment beaucoup d'autres gens.
C'est pas grave, je m'autodésigne.

D'abord parce que je suis un peu comme Artefact (euh, j'ai pas retenu ton vrai prénom si je l'ai lu et j'ai pas eu le temps de lire toutes les archives  ?) : je ne relaie généralement pas les chaines et généralement elles partent directement à la poubelle.
Pourquoi ? Parce que généralement, y'a un infâme (je le pense réellement) chantage  à la clef : envoie cette chaine à 10 personnes et tu -- là, la promesse change légèrement d'une chaine à l'autre : soit c'est le voeux que tu as été encouragé à prononcer qui s'accomplira, soit on te promet le Boooooooonhhhhhhhheurrrrrrrrrrr, soit tu rencontreras l'hhhommmmmme de ta vie (la fffffffemme de ta vie.)
Bref, c'est sirupeux, dégoulinant, ça ne donne aucune envie de répondre (COMMENT ça pourrait être aussi facile que ça  !!!) et en même temps survit toujours en toi un reste de crédulité enfantine, un reste de superstition venue de tu ne sais pas où, un fond d'angoisse latente (p't'être que si j'avais répondu à toutes les chaines qui sont passées dans ma boite à mail, ou seulement à la moitié, et si je les avais relayées, p't'être qu'aujourd'hui j'aurais un homme, une situation et un ou des bout'chou...)
Ouai, p't'être.
Mais vu comme ça me saoule quand je vois une chaine dans ma boite, je ne veux pas imposer ça aux autres. Et puis faut y arrêter les c.....ries et  faire taire les restes de crédulité enfantine et les superstitions. Bref.


Mais là, c'est une belle chaine, une qui peut servir à quelque chose et sans chantage en plus. J'adhère à tel point que donc je m'auto désigne, et je la fais passer à trois personnes qui sont

Sophie (qui m'a déjà fait la gentillesse de commenter mon blog), Steuf (parce que j'aime bien son blog et que je compte sur la solidarité LÉGENDAIRE entre vétérinaires) et Sangui pour les deux mêmes raisons.


SEP-copie-1.jpg

Image trouvée sur le site de l'artéfact (lien plus haut) ; adresse de l'image =
http://notresclerose.blogspirit.com/.

Ensuite trois choses que je crois savoir sur la sclérose en plaque  :


C'est une maladie qui s'attaque à une gaine (la gaine de myéline ???) qui entoure les cellules nerveuses (ou axones, qui ont la particularité  de présenter un trés long prolongement cylindrique —  ouh, c'est loin tout ça !!!) et la fait disparaitre par plaques d'où le nom ?


Les symptômes peuvent en être multiples : grande fatigue, problèmes visuels, difficultés locomotrices...
(qu'est-ce que je pourrais dire qui n'ait pas déjà été dit !)

Cela peut atteindre des gens trés jeune (j'ai vu des témoignages de gens atteints à 24 ans, mais je n'ai pas vu plus jeune.) (edit number zero,  puisqu'on cause de témoignages de gens trés jeunes, la f.... gaffeuse que je suis n'avait même pas intégré qu'artefact en fait partie...)

Trois questions :


Est-ce que les adolescents et enfants peuvent  en être atteints — ou bien, s'il n'y a pas de connaissances scientifiquement établies sur le sujet, y a-t-il déjà eu des cas sur des enfants ou adolescents ?
Édit number one aprés le commentaire d'artefact
Comment se soigne cette maladie ?
En connait-on les causes ?

Edit number two (nullichonne que je suis) : pour se renseigner, voir sur le site de l'association "Notre Sclérose":




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5 septembre 2007 3 05 /09 /septembre /2007 15:07
Chouette !
Bon, en fait, c'est pas vraiment une aprés midi de libre car j'ai plein de trucs à faire pour job N°3, bien évidemment tous des trucs pressés et qui ne se règlent pas en 5 minutes.  Plus  des coups de fil à passer. Je n'oublie pas que j'avais prévu de raconter mon stage de saut en parachute (quoiqu'à voir le nombre de commentaires publiés :(((((((   je me demande si ça intéresse qui que ce soit... Edit : j'ai bien noté que j'avais quelques fidèles lecteurs/trices ;;;)))). Je ne mords pas, vous savez, et ça me ferait plaisir que ce blog soit un lieu d'échange...) et puis voilà, donc à trés bientôt !!!
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4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 23:37
Hier soir, sur un blog que j'aimais bien jusqu'ici s'est produit un petit incident. Enfin, "petit", c'est moi qui le caractérise ainsi.
L'auteur du blog, pharmacien de son état, a écrit un billet renfermant deux affirmations entrant dans le domaine de compétences vétérinaire.
Deux affirmations qui m'ont faite monter au créneau pour lui dire avec arguments à l'appui qu'elle mesurait mal ce dont elle parlait.

Au passage, je relevais un commentaire qu'elle avait écrit il y a quelques temps (grosso-modo que les vétérinaires détestent les pharmaciens) et lui disais qu'à mon sens il ne s'agissait pas d'une règle, que moi personnellement je ne détestais les pharmaciens que lorsqu'ils faisaient n'importe quoi. J'ai également précisé que j'appréciais son blog, que si, moi j'étais dans l'erreur je voulais bien l'entendre... Mais qu'elle était pharmacien, pas vétérinaire, que chacun avait sa compétence, son domaine et devait y rester, comme ça, tout le monde, humains comme animaux, serait bien soigné.
Je reste délibérément un peu dans le flou car le sujet de la divergence d'opinions n'a à mon sens  pas d'intérêt, ce n'est pas de ça que je veux parler.
Repassant sur le blog quelques heures aprés, je vois qu'elle a supprimé l'article de départ, le commentaire que, par hasard, une autre jeune femme véto avait mis avant moi et le mien.
Je lui ai donc adressé le mail suivant  :  "Bonsoir
Pas très cool d'avoir effacé ton dernier billet, le commentaire de la petite (c'est amical et non condescendant dans ma bouche) consœur et le mien...
Comme je te l'ai dit, je ne déteste les pharmaciens que quand ils font n'importe quoi, ce qui peut arriver même aux meilleurs et j'ai justement toujours eu le sentiment à t'écouter que tu faisais preuve de conscience et d'intérêt professionnel. Je n'ai pas non plus voulu t'agresser : si tu l'as perçu ainsi je te présente mes excuses....
En revanche, je commence à trouver assez agaçante cette manie que tu as de retirer des billets comme ça (je t'ai "vue" le faire plusieurs fois.) J'estime qu'il faut savoir assumer ses dires même quand on les regrette, reconnaitre ses erreurs le cas échéant, et laisser la place à la discussion. C'est aussi de la différence et de la divergence d'opinions que nait la richesse et qui pourrait t'en vouloir de ne pas tout savoir sur le coryza du chat ? Bref, c'est ton blog et tu y fais ce que tu veux, mais je suis un peu déçue
"
Pas de réponse et aujourd'hui, fermeture annoncée du blog...
Bon, ce serait me donner bien de l'importance que de penser que mon intervention a joué un rôle déterminant...
N'empêche que ça m'embête. Plus exactement ce qui m'embête, c'est qu'une divergence d'opinions, qui pourrait donner lieu à un dialogue constructif, débouche sur le silence. Ai-je été trop péremptoire, ai-je été perçue comme agressive, écrasante ?
J'ai beau me dire que, non, voyons, si ça avait été moi sui l'avait ennuyée, elle aurait mis ses commentaires en modération avant lecture et voilà, exit les intrus.... Mais bon...
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4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 07:00
Vous allez dire qu'il ne m'en faut pas beaucoup ! Mais ce soir, je passe sur le boulevard à vélo au moment même où trois motos de police s'arrêtent. Je passe à petite vitesse, tourne la tête pour constater que Grandbrun (un copain récent) est dans le trio. Il m'adresse un sourire "salut !" et je lui réponds.
Et je freine sec parce que, si eux ont le feu rouge et ben moi aussi !
Morte de rire (bon, on se comprend, hein, j'étais pas non plus pliée en deux sur le sol, au contraire je suis bien restée à regarder mon feu rouge avec beaucoup d'attention, il n'aurait pas fallu que les collègues de Grandbrun croient que je riais d'eux !) parce que, n'eut été la présence des policiers (même avec un copain dans le lot) JAMAIS je ne me serais arrêtée au feu dans ces conditions, puisque j'étais arrivée au moment où mon petit feu spécial vélos en forme de cycliste passait au orange puis au rouge, que les voitures étaient déjà arrêtées au rouge et je savais que j'aurais eu 10 fois le temps de passer. Alors que là j'ai dû attendre  au moins  une minute avant de pouvoir continuer ma route.

Je vais scandaliser tout le monde : à vélo, je suis "infecte". Je prends les trottoirs (avec prudence néanmoins) grille les stop aprés fort ralentissement et contrôle visuel, idem pour les feux rouges. Je zigzag entre les voitures à l'arrêt.
Bref, tous ce qui me scandalisait il y a une petite dizaine d'années.... Fait pas bon vieillir, moi je vous le dis !

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3 septembre 2007 1 03 /09 /septembre /2007 23:17
Ce soir, je suis tombée accidentellement sur cette vidéo.
[Cheb Mami]  
Hathi mouda etwila, ghzalti  / 
Cela fait longtemps
Ouwana enhawesse ana aala aala ghzalti  /  Que moi je cherche mon âme soeur
Ouwana enhawesse ana aala aala ghzalti  /  Que moi je cherche mon âme soeur
[Refrain]
I dream of rain  /  Je rêve de pluie
I dream of gardens in the desert sand  /  Je rêve de jardins dans les dunes de sable
I wake in pain  /   Je me réveille dans la douleur
I dream of love as time runs through my hand
   /  Je rêve d'amour comme si le temps coulait entre mes doigts
I dream of fire  /   Je rêve de feu
Those dreams are tied to a horse that will never tire  /   Ces rêves sont liés à un cheval qui ne se lassera jamais
And in the flames  /   Et dans les flammes
Her shadows play in the shape of a man's desire  /   Ses ombres jouent à la façon du désir d'un homme
This desert rose
  /   Cette rose du désert

Each of her veils, a secret promise  /   Chacun de ses voiles, une promesse secrète
This desert flower  /   Cette fleur du désert
No sweet perfume ever tortured me more than this  /  Aucun doux parfum ne m'a jamais autant torturé que ceci

And as she turns
  /  Et comme elle tourne
This way she moves in the logic of all my dreams  /   Ce chemin qu'elle déplace dans la logique de tous mes rêves
This fire burns  /   Ce feu brûle
I realise that nothing's as it seems  /   Je realise que rien n'est comme il le semble

Refrain
I dream of rain  /  Je rêve de pluie
I lift my gaze to empty skies above  / 
Je lève mon regard vers les cieux vides au-dessus
I close my eyes, this rare perfume  /   Je ferme mes yeux, ce parfum rare
Is the sweet intoxication of her love  /   Est la douce intoxication de son amour

[
Refrain]
Douce rose du désert
  /  Sweet desert rose
Chacunes de ses  voiles, une promesse secrète   /  Each of her veils, a secret promise
Cette fleur du désert, ce parfum rare   /  This desert flower, this rare perfume 
Est la douce intoxication de la chute  /  Is the sweet intoxication of the fall

Personnellement j'aime beaucoup cette chanson et puis elle m'a rappelé un souvenir relativement précis mais je suis tout de même allée rechercher mon carnet de voyage  pour retranscrire ce texte : "N... avise une première boutique  de parfums, elle s'enflamme, nous parle des parfums égyptiens, ils sont spéciaux, composés à base d'huile, il faut en mettre trés peu pour embaumer, une petite goutte à la base de chaque poignet et dans le cou.
Elle nous entraîne dans la boutique, demande une fragrance toute spéciale, le parfum des mariées ou des mariages, elle ne se souvient pas du nom exact "something about desert".
Le vendeur lui propose un flacon "Danger of the desert" ?
— "Oh, yes" mais elle est un peu déçue, ce n'est pas vraiment ce qu'elle attendait [...]. bl-464356-image2.jpg
Adresse de la photo

Deuxième boutique à peine plus loin, le vendeur propose un flacon dont le contenu épais, jaune doré, porte le nom enchanteur de "Secrets of the desert". Il plait à  N... qui commence à discuter le prix. D'abord le vendeur nous montre le test de l'eau, d'aprés lui seul garant que les parfums sont de bonne qualité : un verre d'eau, une goutte de parfum coule franchemet. Si la préparation était à base d'huile de paraffine (ou en contenait ?), la goutte flotterait. Puis il mélange pour nous montrer que le parfum persiste même dilué."
C'était le deuxième soir de mon premier voyage à Hurghada en Égypte. Nous étions trois filles lâchées en liberté ; l'air était chaud avec un vent discret. Je me souviens comme la recherche de ce parfum (celui des mariages, qui devait parler du désert, être doré et trés épais) avait enflammé mon imagination. Tandis que N... et I... testaient les parfums, moi je rêvais en regardant les dizaines de flacons en verre délicat et en sentant le vent chaud sur ma peau, c'était comme si ça avait été le vent du désert et j'aurais presque pu entendre la voix de Cheb mami...


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3 septembre 2007 1 03 /09 /septembre /2007 17:10
... il faudrait que je fasse du repassage
.... il faudrait que je travaille sur l'ordinateur
..... il faut absolument que je fasse des courses sous peine de mourir de faim (bon OK, j'aimerais bien mincir encore un peu plus, ce dernier commentaire s'expliquant par le fait que depuis quelques mois, rien qu'en mangeant raisonnablement et sans faire particulièrement de sport, je suis relativement mince avec quelques courbes mais bon on a les formes qu'on a, hein et puis trop mince c'est pas joli non plus)
......  j'ai piscine tout à l'heure (Note à usage interne : en profiter pour faire les courses)

Mais je traîne. Je me sens un iota vide et tristounette.  La semaine dernière j'ai bossé et puis j'ai passé une partie de la semaine et du WE avec des tas de gens qui pour n'être pas (encore ???) des amis étaient sympathiques, drôles et attachants... Et puis j'ai fait des trucs qui m'ont plu, appris des choses, partagés des moments sympas avec ces gens...
Alors rentrer dans l'appart tout vide avec le repassage et le b....l qui attendent...  C'est un peu comme d'être un oiseau qui vole au travers d'un ciel relativement solitaire ; de temps en temps il passe dans une zone peuplée d'autres oiseaux avec qui piailler, voler, manger, rire.canard.colvert.jmpe.1g.jpg
Le truc pas trés cool c'est que sans savoir pourquoi, l'oiseau en question n'a jamais été fichu de trouver un autre  oiseau pour l'accompagner de façon plus ou moins durable. Tout le monde lui dit toujours "ça viendra !" et l'oiseau ne répond plus, se disant parfois "mais oui, ça peut toujours venir !" et le plus souvent "il faut t'y faire, il y a des trucs qui ne viennent jamais dans une vie... Apprends à être heureux (je vous rappelle que nous parlons d'un oiseau, hein ! Enfin, on peut aussi parler d'un dragon...)  comme ça."
Image tirée de ce site.

Forcément quand il est obligé de quitter les autres oiseaux, il a un peu de mal à reprendre son vol même si aprés il s'en accomode.
Ça ira mieux dans quelques jours.



À part ça, il faut quand même que je le dise : j'ai passé une super semaine dernière !!!!
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1 septembre 2007 6 01 /09 /septembre /2007 09:00

Ou peut-être hier si je n'ai pas fait suffisamment attention, on souhaite un joyeux anniversaire à madame patate  — Je poste d'un ordinateur tout pourri du travail, beurk, pouah et toute cette sorte de choses, ce qui m'interdit de mettre des beaux liens bien propres mais dés que possible je les mets. Et en attendant ça n'interdit pas d'aller mettre un mot gentil avec plein de gros bisous à madame patate qui tient un blog super sympa et trés drôle  !

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Dragond'eau En Quelques Plumes

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