9 octobre 2009
5
09
/10
/octobre
/2009
01:44
(Vendredi matin.
Lyon. Fort loin du port d'attache solide quoique lointain du Dragon d'eau, et également de son port d'attache plus récent et moins solide -- mais qu'est-ce réellement que la solidité ?
Griffe de dragon composant un numéro de téléphone sur son portable...)
— 02 XX XX XX XX
"Bonjour madame ! Est-ce que le docteur consulte demain ? Non ? Merci madame, bonne journée !"
— 02 YY YY YY YY
"Bonjour madame ! Est-ce que le docteur consulte demain ?"
... (Demande de précisions complémentaires)
"Hé bien, j'aurais besoin d'un certificat médical d'aptitude, de façon un peu "urgente" car je dois renvoyer le dossier pour lequel j'en ai besoin plus tôt qu'initialement prévu...
Non, lundi je ne serai plus sur la région, et ce matin je suis à Lyon...
Bien, tant pis, merci madame"
Septième coup de téléphone, même question.
"Hé bien, il faudrait voir directement avec lui, il est au bloc, là, je vous le passe ?
....
"Vous croyez que je peux le déranger au bloc ?"
"Oui, oui, bien sûr"
Sonnerie dans le téléphone.
"Le bloc opératoire ?"
"Bonjour monsieur, pourrais-je parler au docteur D, s'il vous plait ?"
Surprise teintée de réprobation polie, comment se fait-il que j'ose déranger le Dr D au bloc opératoire où il officie ?
"C'est urgent ? Vous êtes madame ? C'est à quel sujet ?"
"Je suis mademoiselle Dragon d'eau, le Dr D ne me connait pas, j'aurais besoin de lui poser une question pour un sujet important pour moi mais non urgent, et c'est son secrétariat qui m'a passé la communication au bloc" répond fermement la dite Dragon d'eau qui n'entend pas se laisser renvoyer ainsi dans ses foyers.
"Ne quittez pas, je vais voir"
Voix pas toute jeune et sympa au téléphone du Dr D. Je lui explique mon problème, et il me fixe rendez-vous pour le soir-même. Probablement en dehors de ses horaires de travail "normaux" et je comprends entre les mots que ça va l'obliger à revenir à la clinique et je me dis déjà que c'est drôlement gentil de sa part (et j'avais rendez-vous avec Plouf-plouf et Plouf-ploufette pour aller courir avec eux avant de dîner chez eux mais tant pis, je repousserai le rendez-vous.)
Le soir, le Dr D est presque à l'heure au rendez-vous.
Tandis qu'il cherche son tampon de médecin fédéral et entre deux questions s'agissant de mes antécédents médicaux, prise de tension et autres, on bavarde, il est trés sympa.
"Vous êtes de quelle École", me demande-t-il, "Parce que ma fille est née l'année Wouatmille comme vous, mais elle a fait ses étude à Antarctica, elle..."
Illumination, "D", mais c'est bien sûr. "Mais je la connais votre fille, Dr D. On a passé l"oral du concours ensembles, puisqu'on était de la même année, et du même initial."
"Elle s'appelle "T"..., maintenant" me précise le bon docteur.
"Oui, mais elle s'appellait "D", avant son mariage, forcément...." (Et tout en prononçant ces mots, je me dis "Forcément, forcément, qu'est-ce que tu en sais, toi !!!") "Une jeune fille de petite taille, n'est-ce pas ?"
Et tout en disant cela, je revois avec netteté cette petite jeune fille sympa, toute petite, avec son sac plein d'affaires et sa natte bien nette avec qui je n'avais guère échangé que quelques mots au cours de ces deux jours d'oraux [et, "ah, les oraux. Le sujet de physique sur lequel je me suis plantée mais le prof a été tellement sympa et rassurant que je ne m'en suis aperçu qu'en découvrant ma note et que j'ai abordé les autres oraux avec confiance, me permettant de dégotter de bonnes notes dans les trois autres sujets et m'offrant une place respectable parmi les admis"] et je souris de retrouver sa trace comme ça, des années aprés.
Bref, une demie heure aprés, le Dr D m'a signé mon précieux certificat, me permettant de renvoyer mon dossier. Et en plus, lorsque je sors mon chéquier, il me dit "Non, non, c'est bon, vous ne me devez rien" [Y'a encore des gens gentils sur terre, et ça fait drôlement du bien d'en croiser]
Dissimulée dans les anecdotes à tiroir de mes tribulation téléphonesques et de cette rencontre sympa d'un monsieur gentil, médecin et papa de véto, la mention du certificat médical et du dossier représente la partie émergée d'un iceberg, qui vous explique en partie ma nouvelle absence.
[et je confirme : si vous avez, à moitié rien compris, à moitié tout deviné, m'enfin ça reste encore flou, c'est normal. Moi aussi je navigue aux instruments, d'ailleurs, maintenant qu'on en cause.]
23 juillet 2009
4
23
/07
/juillet
/2009
13:45
"Le bonheur va et vient. On ne peut pas l'emprisonner. C'est un grand voyageur."
Léonora MIANO, Contours du jour qui vient.
Le bonheur c'est parfois aussi simple qu'un petit triomphe personnel...
Assorti d'un beau cadeau d'anniversaire anticipé...
... Et d'une soirée toute simple, joyeuse, avec Elodelulabelle, pour fêter le cadeau : apéritif, restaurant, et pour finir danse à la soirée organisée sur le port...
Alors, oui, le bonheur va et vient... Mais qu'est-ce que ça fait du bien d'avoir, ne serait-ce que quelques heures, ou quelques jours, une grande bulle de soleil à l'intérieur de soi !
18 juillet 2009
6
18
/07
/juillet
/2009
09:56
Chaque matin, pour partir au boulot ou chaque fois que je quitte "la maison", je longe l'autoroute et je descends vers le village par une charmante route sinueuse entourée d'arbres et de maisons.
En bas dans le village, en m'arrêtant au stop...
Et chaque fois je regarde cette jolie inscription, jolie écriture ronde un peu maladroite, vert rêveur, couleur d'eau et je me dis "si seulement, si seulement".
Autre partage, cette vidéo qui berce mes endormissements ces temps ci.
Petit ajout du lendemain suite au commentaire d'Enora : Alors ce "show" instrumental que j'aime énormément (comment ça, je me répète) est la réunion en musique de "Love story" de Taylor Swift et de Viva la Vida de Coldplay.
Love Story / Taylor Swift : une trés jolie chanson par la mélodie et aux paroles un peu "conte de fées" un peu kitsch (avec happy end bien sûr) qu'on entend actuellement sur les ondes. Chantée par une sublime jeune femme à la longue chevelure blonde on croirait qu'elle a servi de modèle à la dernière génération de Barbie pas désagréable du tout à regarder (même quand on est une femme fondamentalement hétéro ) dont j'aime bien la voix, reste à voir ce qu'elle "fera" d'autre.
On trouve ici une version accoustique, ici une version en duo avec Def Lepard (celle-ci j'adore, je trouve qu'elle déchire par le contraste entre la voix métallique de Def et la douceur de Taylor) et ici le clip officiel (romantico-sirupo-théatral à souhait mais la chanson se laisse toujours écouter ).
Viva La Vida de Coldplay : Euh.... Qu'en dire ?
Ici, le clip officiel (je ne l'ai pas réellement regardé puisque rédigeant cet addendum en direct-live d'écoute, mais le chanseur de Coldplay a l'air aussi agréable à regarder dans son genre que Taylor Swift) et ici une version live que je trouve assez suspecte (me demande si la partie musicale en tous cas n'est pas du play-back.... Shgronphhh, pas bien pas beau, ça ).
J'écoute un peu Coldplay, c'est pas ma préférée d'eux, je viens de la réécouter et, non, décidément pas ma préférée.
Mais dans la vidéo incluse ici, ça se laisse écouter
6 juin 2009
6
06
/06
/juin
/2009
10:29
Certains matins, je traverse une partie du département en direction de la grande bleue, en passant par les hauts de TC
Route sinueuse au travers de collines mal réveillées sous un ciel limpide et waw, je surplombe, de loin, de haut, la MER... C'est beau, je ne m'en lasse pas.
L'eau est bonne, surtout avec la combi et sous moi des multitudes de poissons vaquent à leurs affaires. Le soleil dessine des rideaux dans l'eau, mon masque se couvre de buée malgrès tous mes efforts, je tire sur les bras et j'essaye de palmer efficace (et ça d'aprés ce que me dit Gélegrand c'est pas gagné du tout.... :-( ).
Au boulot j'opère une chatte sauvage et soigne son chaton d'un abcés. Tous deux ont été amenés dans un piège (une cage qui se referme lorsque les animaux y ont pénétré). On capture la femelle au filet dans le piège tandis que le bébé se laisse manipuler tout gentiment. Soins locaux, injection, aspersion d'antiparasitaire, il ressemble à un rat efflanqué et mouillé quand on le remet dans le piège. Lorsqu'on lui ramène sa maman anesthésiée il la pousse doucement du museau, interrogateur, longuement, puis en désespoir de cause de l'éveiller, se blottit contre elle. C'est mignon.
Je passe des coups de fil pour reprendre des leçons de "", répondeurs, téléphone qui sonne dans le vide, femme qui me dit de me déplacer dans le centre ville de X, c'est ça oui, c'est à wouatmille km de chez moi et comment je vais me stationner.... Je "tombe" finalement sur un gars sympa qui me dit de passer au bureau, pas loin dans une petite ville calme où le parking est facile, entre 16 et 18 heures. J'y vais, petit quiproquo avec la jeune femme présente à qui il a simplement dit entre deux portes qu'une "dame" (wou hou, c'est de moi qu'on parle, là ????) allait passer pour des leçons de "". Elle veut me faire un devis et savoir si je dois repasser la théorie. Hop hop hop, c'est juste pour une reprise de contact, pas pour passer l'examen, pas besoin de devis ! Rendez-vous est pris, elle me crée un dossier, sourit au passage de voir qu'elle est née le même jour que moi, pas la même année. Je veux régler elle n'a pas de monnaie, ce sera pour plus tard.
Je prends RV pour une visite médicale d'aptitude, en urgence évidemment (je suis moins impatiente que ma soeur mais entre le boulot et le reste et les dates d'exams, vais pas non plus pouvoir attendre les ides de mars). Je précise à la doc que je devrais en théorie passer un test d'Ishiara, elle n'a pas de quoi me le faire passer mais elle veut bien me signer le certificat quand même (si le reste est bon, bien sûr).
Moi ça ne me gêne pas, je l'ai déjà fait le fameux test d'Ishiara, je sais que je suis limite sur certaines distinctions de couleur mais que "ça passe" donc voilà, hein, yapuka.
Image trouvée ici.
Le soir, je vais faire des courses dans un grand supermarché. Dans la galerie marchande deux garçons jouent au ballon. Je leur lance un grand coup d'oeil de travers "les p'tits gars, si votre ballon effleure seulement mon joli pantacourt tout propre ou mon tee-shirt, ça va mal se passer pour votre matricule.". Je dois avoir l'air
suffisamment méchante parce qu'ils s'arrètent quelques instants de jouer.
Je choisis un pendentif pour MarieLaure dans une boutique, que je lui enverrai en même temps que les documents qu'elle doit barrer et signer puis me renvoyer, elle me texte ultérieurement qu'elle adore et ça me fait plaisir. Je regarde les vêtements dans la galerie marchande, y'a plein de choses qui me plaisent.
Je vais à une "soirée" et passe un moment pas trés joyeux, ma faute bien sûr, Y'a des trucs qu'il serait préférable de s'épargner mais je ne supporte pas l'idée de fuir. Je discute avec une autochtone qui me dit de me méfier des gens d'ici, super gentils et accueillants dés les premiers contacts mais (comment elle a dit ça) en réalité très superficiels voire parfois faux ? Je ne sais plus. J'voudrais qu'elle se taise, je suis en train de penser à [...], dans un instant je vais pleurer, en plus elle sait, elle, ou elle devrait, ou au moins en partie.
Je rentre tard, la piscine de ma propriétaire fuit, j'hésite puis la réveille. J'ai un logement chez une dame trés âgée, adorable. Je pense à la seule de mes grands mères que j'ai connue, ça fait longtemps qu'elle est décédée et je n'ai pas assez profité d'elle.
Lorsque je sors le matin à la porte fenêtre, l'odeur très particulière de résineux m'assaille, j'adore.
Je vais marcher dans la nuit, quand je rentre, je m'aperçois que j'ai mal fermé le volet et laissé la porte fenêtre ouverte par derrière, lorsque j'ouvre un gros chat roux sort d'un air dégagé "Ne faites pas attention à moi, j'étais juste venu voir si votre studio méritait un coup d'oeil mais je ne faisais que passer".
Je vais courir alors que la nuit tombe et je me dis que cette région est magnifique (et qu'il me faudrait de l'antimoustique).
Un grand coucou et un bisou à quelqu'un qui a pris des news par commentaire interposé, super gentil
27 mai 2009
3
27
/05
/mai
/2009
21:06
J'ai vaguement conscience de m'être levée quasiment d'un bond, d'avoir fait trois mètres jusque la porte, de l'avoir franchie (Pourquoi ? Je ne le saurai pas... Cauchemar dont j'ai perdu tout souvenir ? Bout de somnambulisme comme quand j'étais gosse ?) et laissée se refermer sans la freiner.
Son claquement un peu brutal m'éveille et je me retrouve devant, exactement dans la même position que si, ayant frappé à la porte, j'attendais que l'on m'invite à pénétrer à nouveau dans la pièce que je viens de quitter.
Euh ?
J'hésite à reconnaître les lieux et puis ça revient, moquette, papiers peints clairs, décoration discrète... Je suis dans le couloir bien éclairé de cet hôtel un rien huppé où jobnumbertwo me loge cette semaine.
Un coup d'oeil à ma montre me permet 1) de vérifier que mes sensations ne me trompent pas et qu'elle constitue mon unique vêtement
2) de constater qu'il est 3 H 08 du matin.
OK.
J'appuie sur la poignée de la porte mais je sais déjà qu'elle s'est automatiquement verrouillée. Depuis ma dernière visite en ces lieux, "ils" ont rénové et remplacés les clefs de métal par des cartes magnétiques
OK, OK.
On récapitule donc, en pleine nuit, dans le couloir de l'hôtel, en tenue d'Eve, enfermée dehors... Je vais me réveiller, non ? Flute, je suis déjà réveillée.
Je vais m'enfermer dans les toilettes toutes proches, quelques minutes ; j'essaie de réfléchir, je suis mal réveillée.
Attendre le matin ? Mais au matin, ce sera pire, il y aura plein de monde. Et puis j'ai sommeil, moi. Je n'ai guère qu'à aller voir le veilleur de nuit.
Aux toilettes, aucune serviette ni quoi que ce soit. Pas de feuille de vigne à l'horizon. Heureusement dans le couloir il y a une alcove avec un guéridon recouvert d'une nappe.
Elle va constituer une feuille de vigne toge tout à fait correcte.
J'ai maintenant un air tout à fait virginal, boucles blondes un peu échevelées, épaules nues, drapée de blanc brodée, l'image de la pureté. J'en rêvais, si, si. Justement.
En me voyant sortir de l'ascenseur drapée dans ma nappe feuille de vigne toge improvisée et dans ma dignité, pieds nus, le veilleur de nuit (ouf, je n'aurai pas à le réveiller) me dit "Houlà, vous m'inquiétez..."
"Euh, je pense au contraire que, VOUS, vous allez trouver ça trés drôle..."
Renseigné sur ma situation, il a la politesse de ne rien laisser paraitre et, heureusement il a des doubles des cartes magnétiques ouvrant les chambres.
Dans l'ascenseur, je tente d'éviter, et mon reflet dans le miroir (cet hotel en est plein), et de regarder mon vis à vis. Il y a moins gênant que de se retrouver à trois heures et des broutilles du matin à moitié nue dans un ascenseur avec un inconnu de sexe opposé trop impassible pour ne pas être gêné mais le cocasse de la situation m'apparait et finalement je commence à avoir envie de rire.
Quelques instants aprés je remercie le gars, m'excuse à nouveau pour le dérangement (je suis déjà arrivée très très tard...) et me réfugie le plus dignement possible dans la chambre. Ma feuille de vigne nappe toge glisse à terre, dans le miroir une fille toute nue toute bronzée me regarde et éclate enfin de rire.
N'importe nawak, j'te jure...
9 mars 2009
1
09
/03
/mars
/2009
00:26
Petite pause photo pour moi, que je vous fais partager, souvenir d'un bref aprés midi de congés sur une plage au bord de la grande bleue.
Il fait beau ce jour là et bêtement je me suis "bien" habillée, peut-être parce qu'au bout d'un moment y'en a marre de passer son temps en basketts et vêtements de travail informes et d'autant plus moches que comme ils ne craignent rien, je ne crains pas, moi, de m'agenouiller (au revoir la propreté des genoux), ni de venir au contact des animaux (bonjour les coups de museau baveux et non moins amicaux, les grandes embrassades boueuses parfois et, toujours, les poils partout sur les vêtements. À part ça, j'aime les animaux, oui, oui.).
Mais bon, donc, trés logiquement, pour aller passer l'aprés midi à la plage, j'ai mis un joli jean et mes bottines, et un joli pull et mon petit imper en daim plutôt fragile et que j'aime beaucoup.
Pas grave.
Je ballade sur la plage vide en cette basse saison en cherchant attentivement dans les rochers des cailloux à rapporter chez moi toujours pour la même chose.
Sur cette plage, pas de galets polis par le flux et le reflux mais de vrais cailloux déchiquetés et veinés de gris, rose ou bleu, et puis deux fragments de dalle de béton (ou ça en a l'aspect ?) peints. C'est joli ou c'est pas joli ? (oui oui des fois je me pose de ces questions !!) Je décide que ça devrait faire trés sympa dans l'appart et j'embarque. Premier retour à la voiture, les bras chargés de cailloux tel le galérien moyen.
Sur un bout d'herbe en surplomb de la mer, un trés jeune couple a emmené deux lapins prendre l'air. Les boules de poils en laisse courent et sautent comme des fous, c'est marrant.
Je reviens sur la plage et ayant repéré que le sable est en fait du gravier fortement mélangé par endroits de verre poli en mini galets par le ressac et de mini coquillages, je cherche à en emplir une petite bouteille de verre que j'ai avec moi : une couche de sable fin dont on trouve quelques zones, une couche de gravillons, une couche de petits galets de verre poli, une couche de coquillage en quelques heures de patience.
Deux hommes se sont installés à quelques distances l'un de l'autre. Plutôt jeunes, le teint irrité des gens qui passent leur vie au grand air sans soigner leur peau, l'un a un transistor et mis des bières à rafraîchir dans l'eau, l'autre est assis sur une serviette et rêve.
En fin d'aprés midi je les verrai se rejoindre et partir ensembles.
Moi je reprends la voiture et part vers la ville où j'ai envie d'aller au restaurant goûter la cuisine locale. Le restaurant conseillé est fermé, je suis crevée.... Dernière photo du coucher de soleil sur la mer, je rentre, demain je suis de garde tôt.
C'était une jolie aprés midi.
8 mars 2009
7
08
/03
/mars
/2009
12:13
Je me suis fait voler mon troisième vélo en trois ans, il y a environ deux mois....
C'était à la piscine. Je l'avais laissé attaché devant la piscine durant la séance d'entraînement, entre 20 et 21 H 50 environ et lorsque nous sommes sortis pour aller au restaurant, bêtement, au lieu de le prendre pour l'emmener devant le restau, je l'ai laissé. Et à mon retour, bien sûr, plus de vélo. J'en étais fort agacée, d'autant plus que j'ai considéré que c'était "ma faute" — les autres fois, je le laissais dans la piscine, mais là la p.tasse de service ce soir là avait ***** refusé et je l'emmenais devant le restau où je le cadenassais et çàc'était toujours bien passé
Ça, derrière la tente, c'est mon ancien vélo dans mon ancien appartement, tombé au champs d'honneur bêtement volé, donc.
Et puis la semaine suivant le vol, toujours au restau aprés la piscine, les copains m'ont gentiment entrepris sur le sujet, me disant "alors, on a su que tu t'étais faite piquer ton vélo, c'est pénible, tu as porté plainte et tout..." et je racontais que oui, j'avais porté plainte, mais que les policiers avaient limite rigolé, me disant que bien évidemment on ne le retrouverait pas, et que, oui, j'allais m'en racheter un, parce que je fais plein de choses à vélo et que ça me saoûle de devoir consommer du gazoil pour des trucs que je pourrais faire à vélo mais pas à pieds, et, oui, ça faisait effectivement le troisième vélo en trois ans....
Et subitement, Lysianne, la femme de Phiphou, une belle femme blonde un peu plus âgée que moi m'a dit "Mais écoute, Dragon d'eau, nous on a plusieurs vélos qui ne servent pas, je t'en donne un."
Je me suis faite un peu prier mais point trop non plus car elle m'assurait qu'ils avaient ce vélo quasi neuf et d'autres encore et qu'il ne servait pas, et autant que je le prenne puisque moi je l'utiliserais, et ça me paraissait pouvoir être un "bon plan". Je lui ai simplement dit que OK j'étais partante et aussi reconnaissante par avance mais que je voulais leur acheter, pas me le voir offrir.
Phiphou m'a donc révisé le vélo (et c'était super gentil, il aurait pu me le donner en l'état) et je suis allée le chercher ce matin (et ils n'ont pas voulu que je leur règle quoi que ce soit, je m'en doutais donc leur avais amené un petit présent.)
C'est bête mais je suis vraiment contente, ça va quand même me simplifier la vie d'avoir à nouveau un vélo :-).
Y'a quand même vraiment des gens gentils sur terre et ça fait du bien dans une période de moral fluctuant, de grisaille et de froid...
Cet aprés midi, vélo. Même si il ne fait pas beau. :-)
7 mars 2009
6
07
/03
/mars
/2009
23:04
Moi :-) : Sophie-qui-soigne-toujours-les-chevaux m'a décerné l' "Oreille de Van Gogh"
Explication que je copie-colle religieusement :
La récompense "L'oreille de Van Gogh" est destinée aux blogs qui créent une différence dans la blogosphère.
Son créateur a déclaré :
"Nous sommes tous des artistes à notre manière, que ce soit dans l'art, la photographie, l'écriture, la philosophie, la comédie, le blogging, et nous devenons tous un peu fous parfois. Mais, si d'aventure vous devenez dément au point de vous couper l'oreille et d'en faire don à une prostituée, appelez à l'aide. N'oubliez jamais que vous êtes unique"
NB 1 : J'espère que le monsieur ou la dame qui a créé cette récompense dont je n'ai pas réussi à retrouver l'origine (J'aurais bien aimé pourtant, j'aime bien savoir pourquoi je fais ou dis un truc... Me suis arrêtée au cinquième étage de remontée de la chaîne) voulait bien dire "appelez à l'aide AVANT de couper votre oreille et bla bla bla."
NB2 : Wahou, moi moi moi à moi toute seule je créée une différence dans la blogosphère ? Toute modestie gardée, c'est sympa de savoir que quelqu'un pense à moi à ce sujet !
Merci Sophie ! ;-) J'en suis réellement touchée :-)
4 mars 2009
3
04
/03
/mars
/2009
00:13
En sortant de la clinique un midi, au lieu de avant de rentrer manger, je vais marcher un peu.
Il fait beau avec un vent froid piquant et un beau soleil.
Je sors de cette ville de taille moyenne où je suis en rempla pour une semaine et je trouve la rivière.
Longée par la route, elle présente une marge herbeuse elle-même bordée par un mur de pierre en surplomb, qu'un escalier permet de franchir pour descendre près de l'eau. Dans un premier temps, un petit sentier sympa permet de remonter l'eau au plus prés : glous-glous, courant et eau limpide entre les vieilles pierres et les herbes, et pas trop de détritus pour une fois.
Pas de poissons mais la surprise d'une mini-cascade !
Un peu plus loin je dois revenir sur la route et c'est moins agréable parce que les voitures roulent assez vite et me frolent d'assez près ; je la suis un moment avant de bifurquer sur une petite route qui monte sinueusement entre des collines.
Pas de voiture, des vieilles ou en tous cas ça en donne l'impression maisons de pierre ou en tous cas ça y ressemble, aux toits de tuile (de mémoire, qui peut me tromper) , aux volets de bois bleus myosotis (et là, sur la couleur des volets, la mémoire, ne peut pas me tromper, j'ai trouvé ça tellement joli !!!), du vent et du soleil...
Un petit peu de douceur dans ce monde de brutes, quoi !
En redescendant, je m'arrête pour cueillir des plumes qui m'attendent sur le bord de la route.
Au départ toute contente d'en trouver autant (tout le monde a compris que j'adore les plumes ou bien il faut que je le redise ???), je me résouds à comprendre que le volatile a dû être plumé extemporanément-là-sur-le-bord-de-la-route-style-y'avait-pas-de-meilleur-endroit de main humaine. D'ailleurs sur une série de trois plumes que je prends, y'a encore un bout de chair.... Beurk, je les repose...
Mouai.
Je conserve tout de même ma cueillette.
Comme d'habitude, je trouve sur le chemin du retour que j'ai été un peu loin et que c'est loooooooooooooooooong ; et en plus je meurs de faim, bien sûr.
Mais c'était sympa !
Photos prises avec MON téléphone et donc MA propriété ! ;-)
22 février 2009
7
22
/02
/février
/2009
17:28
J'avais bien besoin de rire et justement j'ai bien ri...
J'adore JADDO.
Elle ressemble fortement à un excellent jeune médecin, trés humain. (Même si Jaddo est une jeune femme, ou en tous cas le dit , avec couettes et tout, j'accorde "humain" avec "médecin", d'accord ? )
Evidemment, ça peut paraître présomptueux de la part d'un dragon-d'eau-de-mer-qui-n'y-connait-rien-en-médecine-humaine-comme-moi de prétendre dire par le simple biais d'un blog qu'un médecin parait être "un excellent jeune médecin". Certes. J'en demande pardon à mon honoré lectorat et je maintiens mon avis personnel. Que tous ceux qui en ont envie aillent la lire pour se forger le leur.)
Elle est capable lorsque les circonstances s'y accordent de faire preuve d'un humour absolument désopilant.
Et comme ça fait beaucoup de bien de rire, je vous invite donc à aller lire l'article en premier lien.
J'aimerais bien rédiger moi aussi des tous beaux et tous drôles articles sur les blogostatistiques.
Mais moi ce qui amène les gens chez moi c'est du style (tendez je vais vérifier) "Maladies Dragon d'eau" "Température Dragon d'eau" (le garçon ou la demoiselle, là, il pense à la température de la bestiole ou du terrarium ? Parce que, bon, en fait, les deux sont censées être sensiblement égales... Mais j'imagine mal coller un thermomètre dans le schtroumph d'un dragon d'eau, si vous voyez ce que je veux dire. Je déconseille fortement de tenter l'expèrience...). "Soigner un Dragon d'eau" "Dragon d'eau malade" avec parfois une touche d'originalité "combien de souri pour un dragon d'eau" (et là moi je me demande si il s'agit de sourires auquel cas il ne faut point les compter c'est gratuit et ça fait du bien ou de souris et je ne crois pas que ce soit bien adapté comme régime alimentaire pour un dragon d'eau. Perso je suis plutôt viandes blanches et légumes).
Bref, pas de quoi faire un article .