7 mars 2010
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19:41
Examen de présélection terminé, et mademoiselle Dragon d'eau a l'honneur le bonheur et toute cette sorte de choses de vous annoncer que, sous réserve de vérification des notes, elle est proposée pour l'admission.
Ce qui signifie ni plus ni moins que l'autorisation de suivre la formation menant, elle, à un autre examen bien plus important.
Retour en arrière :
J'avais fait une bonne remontée sur le moniteur, bien dans les clous, bien quasiment tout comme il fallait, même que j'étais fière de moi, pas parti trop vite, communiqué avec le moniteur, géré son gilet stabilisateur et le mien comme il fallait, utilisé le palmage quand il avait fallu, fait mon tour d'horizon, fait le tractage.
Et puis le genre de détail marrant qui contribue à donner le sourire à toute une journée : tandis que Tim-Tom réalisait ensuite le même exercice sur le même moniteur, moi, j'étais face à celui-ci et, croisant son regard, lui avais fait un signe coucou, à quoi il m'avait répondu d'un autre puis d'une grimace et de "pouet-pouet" humoristiques. J'avais éclaté de rire tandis qu'à côté de moi, Libellule, la trinôme, se prenait au jeu et dansait la macarena.
Le tout en remontant à la vitesse préconisée, ça nous avait bien fait marrer tous les trois, il n'y avait que Tim-Tom qui avait tout raté, étant occupé à gérer sa remontée.
Vendredi, l'examen lui-même avait plutôt bien commencé, l'épreuve d'apnée ayant été tirée au sort au détriment du mannequin, par exemple.
Bien se préparer en surface, et faire un beau canard, descendre le long du bout en équilibrant bien les oreilles au fur et à mesure, faire une belle ressource face au moniteur placé à 10 mètres et donner mon numéro des sept doigts puis faire OK, à son signal entamer la remontée, passer à côté de l'autre moniteur à 05 mètres, lui faire coucou des deux mains, le voir un peu étonné répondre OK, tour d'horizon et crever la surface d'un double signe OK et puis annoncer son numéro et que tout va bien. J'aurai peut-être même eu une bonne note sur cet exercice. Dire que fut un temps c'est l'apnée entre autres qui me stressait !
Sauf qu'après, pour la remontée de 25, j'avais froid, les mains froides, je n'arrivais pas à utiliser l'inflateur du moniteur-cobaye qui simulait une perte de connaissance avec perte du détendeur. J'ai fait quasiment toute la remontée à la palme, en me bagarrant pour le stabiliser. Même chose en surface, impossible de gonfler son gilet pour le mettre en sécurité, ou alors il aurait fallu que je cesse de maintenir son détendeur (l'exercice imposait que je maintienne son détendeur dans sa bouche de bout en bout de l'exercice) mais ça aurait été éliminatoire.
Je l'ai tracté comme ça ; je suis arrivée à un mètre de l'échelle du bateau, et là j'étais censée gonfler son gilet pour mettre fin à l'exercice, mais c'est Rugbyman, le second examinateur, qui ayant tout vu de mes difficultés, m'a tapé sur l'épaule pour mettre fin à l'exercice. Sur le moment j'étais furieuse et j'ai lancé à mon cobaye "Ton p.... de gilet, il est super dur à faire fonctionner !".
Et puis en y réfléchissant après, je me suis dit que Rugbyman, à côté, qui était là pour observer et me noter, avait bien vu que je m'étais bagarrée et pourquoi, que j'avais à peu près contrôlé la remontée malgrès tout, fait mon tour d'horizon et le signe de détresse et le tractage, et que je n'avais jamais lâché son détendeur ni abandonné. Et j'ai décidé que même si c'était pas génial génial, j'avais quand même des raisons d'être contente voire fière de moi.
L'épreuve orale l'après midi n'a pas été super géniale non plus — je ne suis pas mécontente de ma prestation, sauf que j'ai eu un trou et répondu une énorme c.... à une question, en revanche, les examinateurs n'ont pas été sympas et ça m'a énervée, mais bon, ayé, c'est passé, c'est réussi. Une étape de plus en moins.
Quand même
Ce qui signifie ni plus ni moins que l'autorisation de suivre la formation menant, elle, à un autre examen bien plus important.
Retour en arrière :
La fin de la semaine s'était bien passée. En sortant de plonger, jeudi matin, je me disais même tout bas que, peut-être, peut-être, "ça" commençait à venir. Bon, je ne le disais pas trop haut pour ne pas me porter malchance, mais tout de même.
J'avais fait une bonne remontée sur le moniteur, bien dans les clous, bien quasiment tout comme il fallait, même que j'étais fière de moi, pas parti trop vite, communiqué avec le moniteur, géré son gilet stabilisateur et le mien comme il fallait, utilisé le palmage quand il avait fallu, fait mon tour d'horizon, fait le tractage.
Et puis le genre de détail marrant qui contribue à donner le sourire à toute une journée : tandis que Tim-Tom réalisait ensuite le même exercice sur le même moniteur, moi, j'étais face à celui-ci et, croisant son regard, lui avais fait un signe coucou, à quoi il m'avait répondu d'un autre puis d'une grimace et de "pouet-pouet" humoristiques. J'avais éclaté de rire tandis qu'à côté de moi, Libellule, la trinôme, se prenait au jeu et dansait la macarena.
Le tout en remontant à la vitesse préconisée, ça nous avait bien fait marrer tous les trois, il n'y avait que Tim-Tom qui avait tout raté, étant occupé à gérer sa remontée.
Vendredi, l'examen lui-même avait plutôt bien commencé, l'épreuve d'apnée ayant été tirée au sort au détriment du mannequin, par exemple.
Bien se préparer en surface, et faire un beau canard, descendre le long du bout en équilibrant bien les oreilles au fur et à mesure, faire une belle ressource face au moniteur placé à 10 mètres et donner mon numéro des sept doigts puis faire OK, à son signal entamer la remontée, passer à côté de l'autre moniteur à 05 mètres, lui faire coucou des deux mains, le voir un peu étonné répondre OK, tour d'horizon et crever la surface d'un double signe OK et puis annoncer son numéro et que tout va bien. J'aurai peut-être même eu une bonne note sur cet exercice. Dire que fut un temps c'est l'apnée entre autres qui me stressait !
Sauf qu'après, pour la remontée de 25, j'avais froid, les mains froides, je n'arrivais pas à utiliser l'inflateur du moniteur-cobaye qui simulait une perte de connaissance avec perte du détendeur. J'ai fait quasiment toute la remontée à la palme, en me bagarrant pour le stabiliser. Même chose en surface, impossible de gonfler son gilet pour le mettre en sécurité, ou alors il aurait fallu que je cesse de maintenir son détendeur (l'exercice imposait que je maintienne son détendeur dans sa bouche de bout en bout de l'exercice) mais ça aurait été éliminatoire.
Je l'ai tracté comme ça ; je suis arrivée à un mètre de l'échelle du bateau, et là j'étais censée gonfler son gilet pour mettre fin à l'exercice, mais c'est Rugbyman, le second examinateur, qui ayant tout vu de mes difficultés, m'a tapé sur l'épaule pour mettre fin à l'exercice. Sur le moment j'étais furieuse et j'ai lancé à mon cobaye "Ton p.... de gilet, il est super dur à faire fonctionner !".
Et puis en y réfléchissant après, je me suis dit que Rugbyman, à côté, qui était là pour observer et me noter, avait bien vu que je m'étais bagarrée et pourquoi, que j'avais à peu près contrôlé la remontée malgrès tout, fait mon tour d'horizon et le signe de détresse et le tractage, et que je n'avais jamais lâché son détendeur ni abandonné. Et j'ai décidé que même si c'était pas génial génial, j'avais quand même des raisons d'être contente voire fière de moi.
L'épreuve orale l'après midi n'a pas été super géniale non plus — je ne suis pas mécontente de ma prestation, sauf que j'ai eu un trou et répondu une énorme c.... à une question, en revanche, les examinateurs n'ont pas été sympas et ça m'a énervée, mais bon, ayé, c'est passé, c'est réussi. Une étape de plus en moins.
Quand même
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