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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 06:56

Aujourd'hui, j'avais prévu d'aller marcher, simplement.


Seulement j'ai eu mon employeur au téléphone, ce matin, embêté, parce que lors de mon embauche, il n'avait pas fait attention au montant des charges que j'allais représenter pour sa structure, et il vient de voir avec son comptable que les dites charges allaient être exorbitantes pour lui.

 

 

Donc, il me propose deux solutions, et bien sûr il en existe une troisième et d'ailleurs une quatrième.

 

 


Aprés avoir passé cinq (allez dix)  minutes à lire un document sur l'une des options, je sais juste que ma journée est probablement foutue.


Aucune des quatre options  ne me convient, j'en ai peur ; toute la tactique est donc de trouver  celle des quatre qui me disconvient le moins.

 

gorgonocéphale2

 

 

Photo trouvée sur  flickr, références précises indiquées sur la photo

 

 

 

 

Donc je prévois de passer ma journée (enfin, je ne sais pas, ça ne sera peut-être pas la journée...) à y réfléchir.

 

 

 


Comme en toutes choses :

 

—  Y'a ce qui est facile (et ce qui l'est moins) ;

—  Y'a ce qui est intéressant financièrement (et ce qui l'est moins, ou en apparence moins, ou on saura plus tard) ;

 

—  Y'a ce qui est "dans les clous" à de multiples points de vue qu'il serait peu opportun de discuter plus avant (et ce qui l'est peu ou pas) ;


—  Y'a ce qui est conflictuel et qui me fatigue déjà même si ce serait peut-être pour moi le plus "simple".

 


 

En plongée, dans la grande bleue, il existe, parmi plein d'autres, une bestiole qui s'appelle en langage courant "gorgonocéphale" (allusion à la mythologie et aux grogones dont la chevelure était constituée de serpents emmêlés). On le rencontre à partir de 50 mètres de profondeur, rarement 30, ce qui fait qu'on la rencontre rarement. Tiens, il faudra un jour que je fasse un article sur mon raport, en tant que plongeuse, à la profondeur.

 

 


Et donc, cette bestiole, j'aurais pu en voir une cet été, un jour où je suis allée avec deux grands messieurs de la plongée, à 50 mètres, mais j'étais un peu narcosée et ils ne me l'ont pas spécifiquement montrée.

 

 

En revanche, j'en ai vu "pour de vrai" une en ce début d'année, quand nous avons plongé avec Krafft, Rugbyman (et qui d'autre) à 45 mètres, et c'est Rugbyman qui l'a vu et nous l'a montré. Une belle plongée, ça peut être de belles choses vues, un peu remarquables par rapport à d'autres, c'est aussi une jolie ambiance, des binômes dont on a envie de garder le souvenir. Donc, oui, cette plongée là, marquée de ce souvenir là, à garder.

gorgonocéphale1

 


Pourquoi cette digression ? (attention explication un peu longue)

Photo trouvée sur ulysseclub.com 


Parce que le gorgonocéphale craint la lumière, d'où sa présence en profondeur.

 

Que, donc, en plongée de jour, il est replié comme sur la première photo ;

 

tandis qu'en plongée de nuit ou en trés faible luminosité, il est déplié comme sur la deuxième photo et vous voyez quelle est la complexité de sa conformation  ?

 


—  Je ne m'y connais pas en mathématiques [c'est par le biais des math que j'avais, dans le temps, rencontré cette notion], mais je me demande si ça n'est pas une conformation de type fractale 

 


 

En tous cas, devoir décider aujourd'hui de l'option à prendre, ça m'apparait comme de devoir déplier un à un les multiples rameaux de deux gorgonocéphales pour déterminer lequel est le plus séduisant, ou le moins rébarbatif.


Ça me fatigue d'avance, et j'ai une boule en travers de l'estomac, de stress. Je comprends trés bien que mon employeur puisse se retrouver dans cette position là et je pense saisir toute la délicatesse de sa situation. N'empêche que moi, je suis venue à wouatmille kilomètres de la métropole avec une certaine proposition financiéro-administrative, et là, tout change, et ça me stresse.

Ce qui explique que je sois toujours à rédiger ce billet au lieu de prendre les choses à bras le corps.

Et puis en plus, il y a une faible possibilité pour que je me sois faite entuber, profond, profond, profondissime... Et là, ça, ça passe carrément mal. Même si, quand on s'est fait entuber, et ça reste encore à vérifier, il faut être conscient qu'on a souvent une part, même éventuellement très faible, de responsabilité. Suite à venir.

 

M'enfin si il y avait quoi que ce soit de vraiment facile en ce bas monde, ça se saurait. Comme en toutes choses, se prendre par la main !

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