Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 août 2007 1 27 /08 /août /2007 06:38
...  L'eau ? Ça sert à autre chose qu'à se laver ?

Ça, c'est une plaisanterie de joyeux buveur (étant bien entendu que l'alcool est à consommer avec modération) que j'adore. Ceux qui n'ont pas compris, on n'est pas faits pour s'entendre, passez votre chemin.
Précisons donc au passage que j'aime le goût du vin notamment, rouge de préférence mais certains blancs voire rosés également ; mais j'aime aussi le Bayleys, le martini, le muscat.... Plein de boissons alcoolisées. Ma grande malédiction, c'est que si je bois même relativement peu, j'ai tout de suite mal au crâne et des vrais bons maux de crâne, avec gros frissons, sensation de faiblesse (me sens pô bien....), où ça pulse et où, comment dire, ce qui est dans l'estomac n'y reste pas longtemps. Donc, que  mes quelques lecteurs se rassurent : Toujours de la modération en ce qui me concerne.

Mais si je voulais parler d'eau, c'est bien d'eau pour se baigner.
Quand j'étais gosse, j'étais la dernière de trois. Mon frère ainé a appris la brasse puis le crawl tandis que ma soeur prenait des leçons de brasse. Moi j'apprenais à nager la brasse quand 
ma soeur apprenait le crawl — que moi je n'ai pas appris. On peut comprendre, trois gosses c'est pas mal, au bout d'un moment la piscine et les y emmener tout le temps y'en a marre.
Quelques mois aprés,
mon frère s'est aperçu que je nageais trés mal mais je ne crois pas que ça ait été vraiment suivi d'une réaction.
Du coup j'aimais pas tellement nager, j'ai jamais été douée.  Et puis j'étais à l'École Vétérinaire (ou ENV) et j'allais à la piscine pour faire un peu de sport — et il y avait une fosse de plongée. 15 mètres d'eau tiède dans lequel on pouvait plonger le regard. J'ai alors pris contact pour passer mon niveau 1 mais le prix était assez élevé pour, bien sûr un nombre d'heure limité — et chaque fois je me disais "je ferai ça plus tard dans l'année". Et finalement je ne l'ai jamais fait, pas à cet endroit en tous cas.
Curieusement, la plongée, c'était pas tellement mon truc.
Pour moi, la plongée, c'était la mer : des milliers de kilomètres d'étendue d'eau, et là-dessous, combien de milliers de mètres de profondeur ? Quels requins, quelles baleines, quels cachalots, quels  poulpes géants prêts à engloutir ce qui passait à portée, au choix de leurs multiples membres ou de leur gueule ? La mer, c'était l'immensité, des dangers inconnus et surtout inimaginables, des profondeurs insondables...
Mais  comme déjà dit, j'ai tendance à vouloir me frotter à mes peurs. Et donc la plongée m'attirait autant qu'elle me faisait peur — au début, je pensais honnêtement et naïvement que je ne plongerais jamais en mer.
Longtemps longtemps aprés l'ENV, j'ai franchi le pas et contacté des clubs de plongée pour m'inscrire.  On m'a expliqué au téléphone qu'il fallait d'abord faire un baptème. J'ai pris rendez-vous.... et j'ai failli pas y aller. En effet, mon chien était malade. Je ne l'aurais pas laissé, mais mes parents sont justement montés me voir à cette époque. J'ai donc pu laisser le toutou et aller faire mon baptème.
Un animal malade à veiller, c'est le boulot... Sauf quand c'est le sien, qu'on ne le laisse pas en cage mais dans son propre lit,  qu'on sent à sa respiration qu'il a mal et qu'il n'est pas bien...
Je mélange tout.... Mais c'est comme ça la vie, tout est mélangé, le bon comme le moins bon, les joies avec les peines, les rires avec les larmes. Je ne savais pas à ce moment-là que quinze jours aprés je le ramènerais chez mes parents pour qu'il meure dans cette maison où il avait passé pas mal de temps.

Ce baptème, ça a été une catastrophe. C'était la fin de saison en piscine découverte, il faisait frisquet. N, qui était déjà N4, me donne gentiment sa combinaison "tu auras moins froid".
C'est T... qui me fait mon baptême.  Mais il n'a pas assez de sachets de plomb pour me lester, je flotte désespérément, pas moyen de m'entraîner sous l'eau et par ailleurs mon  masque fuit, d'où eau dans le nez et gros mal de crâne. Aucun plaisir mais sortie lessivée et malade.  Mais autant je suis capable de me faire des noeuds au cerveau, autant parfois je ne me pose pas de questions et donc je prends ma licence et ma cotisation d'emblée.
Bienvenue dans le monde de la plongée.
Cette année-là, j'ai passé mon niveau 1. J'étais pas douée et tous les jeudi soirs je pleurais à la piscine parce que j'avais peur de ne pas l'avoir. L'avantage de pleurer dans l'eau c'est que personne ne le voit....
Partager cet article
Repost0

commentaires

Dragond'eau En Quelques Plumes

  • : un dragon entre deux eaux...
  • : Un peu de tout, un peu de rien, beaucoup de moi !!!
  • Contact

J'aime Les Lire...