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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 21:12
Je suis de retour pour une semaine dans la petite (mais ne me demandez pas combien il y a d'habitants, je me fiche tellement de ce type de données que je suis incapable de le dire, où que j'habite. Du coup, ça m'amuse quelque fois de poser la question quand je vais quelque part et je suis tout autant amusée et un peu déçue qu' "on" sache me répondre, ou pas. Bref.) ville de F.... Où j'ai passé dix mois il y a wouatmille années.


J'éprouve une tendresse certaine pour cette ville à dimension humaine (c'est à dire qu'on pouvait, et je suppose qu'on peut toujours) en traverser le centre névralgique de part en part à pieds, facilement.

Fut un temps où je connaissais le centre ville de F.... mieux que ses autochtones : depuis l'ancienne maternité près de la piscine où j'habitais, en passant à côté des anciens abattoirs depuis rénovés, en suivant les bords du canal (ou est-ce une rivière ? Je l'ignore...),  pour parvenir aux rues piétonnes, aux places piétonnes à l'ambiance médiévale du centre ville avec les petits restaus dont la gourmande que je suis regardait toujours la carte, la citadelle où je balladais le toutou, laisse dans une  main et balle de tennis pour lui dans l'autre.

Lorsque je sors du travail le soir, je passe dans les rues richement enluminées, j'adore. J'ai quitté F à la veille de Noël, il y a wouatmille ans. Il y avait moins de décoration à l'époque.

Image prise ici.

L'autre jour entre midi et deux, je suis allée faire un tour à pieds dans le centre ville, j'ai revu l'école de musique où je passais toujours tôt, avant de partir travailler, parce que dans le matin levant cette majestueuse bâtisse entourée de statues de fer forgé était superbe. Je n'ai jamais pris de photos.

Je m'interroge sur ma propension à raconter des anecdotes du passé avec tendresse, comme si j'étais sans cesse en train de me dire "c'était le bon temps".

J'y vois plusieurs explications possibles.


Tout d'abord, j'ai souvent du mal à goûter le moment présent.

L'autre jour, par exemple, j'étais au restaurant avec des amis, et j'avais envie  d'être autre part, avec d'autres personnes.
La première, je trouve ça très dommage ; i
l est vrai qu'au quotidien, je suis rarement en phase avec ce que je vis, j'ai plutôt tendance à penser à ce qui m'attend passée la porte, le prochain kilomètre, dans le prochain boulot ou la prochaine ville.
Je suppose que je devrais faire des efforts.
Beaucoup de gens avec qui j'ai peu ou prou l'occasion d'en discuter me conseillent de savourer chaque instant et de ne pas sans cesse attendre autre chose. Je trouve ça gentil de leur part (j'adore les gens qui croient que leurs propres recettes s'appliquent à tout et tous) mais ça ne me correspond pas en permanence, c'est tout. Je suis peut-être trop exigeante, trop absolue.

Il y a pourtant des moments, des périodes, qui correspondent exactement à ce que je souhaitais / rêvais / attendais, parfois depuis des années, et que donc je savoure, déguste, explore de façon très intense  au moment même où je les vis. Et ça, c'est le bonheur.  Je pense en tous premier à tous les moments que j'ai passé chez le chercheur d'or récemment et avec lui, nos discussions, au téléphone ou l'un près de l'autre.

Ensuite, il est souvent difficile de raconter le moment présent, tout simplement parce que je souhaite conserver mon anonymat mais que beaucoup d'anecdotes que je pourrais raconter pourraient me faire reconnaître par leurs protagonistes, chose que je ne souhaite pas. Au fil des mois, je me suis pas mal dévoilée, et je suppose même que l'on pourrait certainement, en fouillant un peu, me retrouver. J'essaie quand même de faire attention à ce que je raconte, ce qui peut impliquer des (petites) tricheries.... Et en fait il est souvent plus facile de raconter ce qui est passé.

Enfin, tout simplement, j'ai tendance à ne conserver avec le passage du temps, que les bons souvenirs, ou presque.
Si j'écoutais mes sensations internes, je pourrais croire que j'ai été très heureuse à F. Super heureuse, entièrement, à 200 %  et que c'était "le bon temps".
Et en fait non, pas spécialement. Pas plus que cela. Mon employeur était un bonhomme assez peu sympathique, adepte du "diviser pour mieux régner" et qui pratiquais un harcèlement moral discret et insidieux mais réel. Donc, non, bien sûr, "tout" n'était pas rose. Mais à F... comme dans beaucoup d'autres périodes de ma vie et lieux où j'ai vécu, il y a eu beaucoup de bons moments, et c'est ceux-là qui restent. Ça ne signifie pas que je vive dans le passé, bien au contraire, mais que lorsque celui-ci se réveille, c'est surtout dans ses meilleurs aspects.
C'est bien comme ça, je trouve 
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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 00:44
Alpha :  Donc, tout le monde ou plutôt tous ceux qui s'en sont donné la peine, a trouvé ce que c'était mais pas ce que c'était.
Dans l'ordre : Chaud, froid, tiède, froid, chaud, froid, tiède. Ceci dit, mon thermomètre ne fonctionne pas trés bien, il aurait sans doute besoin d'un bon étalonnage. Gniark gniark. Vous aurez la réponse en photo, vous ais-je promis, mais je suis contente de voir que vous vous êtes pris au jeu, c'est sympa !  

Béta (1)  : Repris le chemin du boulot ce matin-qui-est-un-autre-matin-parce-que-commeje-vousle-rappelle-j'écris-toujours-en-décalé, appris une bonne (enfin... je crois) nouvelle assortie de nouvelles "difficultés et questions". Mais bon, ça ne serait pas amusant sinon et puis il faut se donner les moyens de ce qu'on veut.

Gamma (GT) 
(1) :  Ce soir à la piscine,
—  Ambiance Noël avec étoiles partout, sapins de Noël, trois grands et plusieurs petits joliment décorés dans l'entrée (en plus c'est vrai, ils se sont lâchés sur la déco et moi je trouve très joli) et tentures partout dans la salle de piscine, de grandes tentures bleus marines drapées en fond de bassin, prés des plongeoirs entre ceux ci et les douches, de plus petites, rouges, vertes, sur les murs de la piscine et les portes des cabines avec de grandes étoiles argent, sur les tentures, grandes aussi bien que petites, et puis un ciel étoilé suspendu à diverses hauteurs au dessus du bassin. On a ri avec lepapadupetitelphe de voir ces grandes tentures pendants auprés des plongeoirs et le panneau "ne pas mouiller les tissus". Mais bien sûr, on est dans une piscine à un mètre de l'eau, une hygrométrie qui doit bien atteindre les 50 % à vue de nez mais à part ça il ne faut pas mouiller, c'est logique. N'empêche que c'était agréable comme ambiance et que les gars de la piscine sont venus regarder le début du water polo et au lieu de  dire aux joueurs de se calmer, ce que j'aurais pensé être leur réaction, ils souriaient. Sympa.

Toujours ce soir à la piscine  :
—  31 j'ai-compté-exprès-pour-vous-le-nombre-exact- à-plus-ou-moins-un-ou-deux-près pékins dans notre micro bassin qui tend vers 25 * 10 mètres,
—  dont 17
j'ai-compté-exprès  embringués dans un water polo déchaîné. J'ai testé l'an dernier : tentatives de noyades effrenées, arrachages sauvages de ballons, non comptage de points pourtant indubitablement inscrits (puisque c'était moi qui les avait inscrits), arrachages sauvages et bien sûr accidentels de maillot de bain et b....d.... que les hommes sont forts. Comme dit, cette année j'ai été sage, mais l'an dernier j'avais joué et wouhou.
 On avait beau s'accrocher comme des tiques sur le ventre d'un chien, impossible d'obtenir le ballon si c'était un homme qui l'avait, même à plusieurs, même en tentant de le noyer. Pas testé les morsures, griffures, attaques sur zones sensibles non protégées, pas essayé de les étouffer (enfin si un petit peu mais juste comme ça sans conviction). Impossible également de garder 
le dit ballon quand un indélicat avait décidé de l'obtenir. L'an dernier j'en suis sortie joyeuse mais courbaturée voir torticolisée et comme j'ai déjà une crampe musculaire dans le dos sans raison, cette année j'ai pas joué.

—  10
j'a-compté-exprès  bavardes en divers endroits. Généralement accrochées au bord de la pisicne donc obligeant les malheureux qui tentaient de nager à zigzager.
—  2 apnéistes.
—  2 nageurs courageux mais qui auraient pu laisser tomber d'emblée tant leurs tentatives étaient vouées à l'échec..
Plouf plouf m'avait prescrit : 100 m d'échauffement sans palmes et idem avec palmes. 1000 m de palmage masque tuba.
Je ne sais plus combien de fractionné
(25 mètres le plus rapidement possible et retour en récup mais dans mon cas l'un et l'autre ont tendance à se confondre non  je plaisante ça c'était avant que je change de palmes).
Récupération active et passive.
Je me suis mise à l'eau dès que j'en ai eu le courage et j'ai fait dans l'ordre. Avant que le water polo ne devienne réellement sérieusement déchaîné donc impossible à traverser, j'étais parvenue à 300 m de PMT.
Ensuite j'ai nagé de mon mieux autour du bout de bassin restant et entre les bavardes.
Ensuite j'ai fait un peu d'apnée avec les autres.

Et puis j'ai laissé tomber et je suis allée sous la douche où j'ai bavardé avec lamamandupetitelphe.
Ben oui c'était la dernière séance aux bains romains de S... avant les fêtes. Y'a quelques années, à la piscine de SH, on aurait terminé par un arrosage à tout casser mais ici a plus le droit. Ça vaut peut-être mieux.



(1) Joke inside
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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 00:01
J'ai fait il y a peu quelque chose de très mais très sympa : une ballade en rivière souterraine.
Le principe ?
Prenez une grotte dans laquelle coule une rivière souterraine, bien connue des spéléoologues locaux ainsi d'ailleurs que des spéléooplongeurs locaux, prenez un encadrement de spéléoologues chevronnés et des novices.
Auxquels sera recommandé, outre divers documents administratifs, de se procurer des gants et des chaussons de plongée qui ne craignent rien, une combinaison de plongée ni trop ni trop peu épaisse, un bleu ou autre combinaison de travail, un casque avec de la lumière étanche-paske même quand on n'a qu'un cerveau de dragon d'eau il est recommandé d'y faire attention, des palmes...

Emmenez ce petit monde sous terre après leur avoir fait signer un testament en faveur de l'encadrement-nan je plaisante, y compris, donc,  une dragon d'eau qui y est allé "à-la-one-again-j'ai-même-pas-peur" sans se demander si les relents de claustrophobie qu'elle ressent parfois [c'est vrai en plus] n'allaient pas poser problème [Claustro-quoi ? Nan, nan, a eu aucun souci.... Comme quoi "des fois" faut pas se poser de questions dans la vie !]...

Bon, il a fait froid quand même et j'ai vite été couverte de boue des pieds jusque dans les moindres mèches de cheveux (rha, je suis incapable de ne pas toucher mon visage !

Et j'ai adorée cette initiation. C'était fatiguant physiquement (rien d'insurmontable !) mais qu'est-ce que c'était beau en dessous. Les encadrants avaient des sacs étanches avec ravitaillement, trousse de secours, piles de rechange et autres et comme y'avait pas de raison que ce soit toujours les mêmes qui portent, j'en ai pris un et c'était drôlement bien : le bidon étanche (bidon étanche dans sac étanche pour mieux garantir l'étanchéité  ) faisait flotteur dans l'eau, j'avais plus qu'à palmer un peu. En revanche, au retour, c'était à contre-courant donc forcément moins glop.
"On" m'avait dit que le lendemain je serais couverte de bleus  mais ça n'a même pas été le cas.
[Et flute, je regrette... J'ai des magnifiques photos, dont quelques-une de moi déguisée en miss-bains-de-boue-tout-partout.... Mais je ne peux pas les publier, parce que si Sergio, Vieux-Prof et Oleps tombaient sur leurs photos, ils ne trouveraient pas ça très sympa, même en indiquant leurs initiales dessus ou quoi que ce soit...]

Bon, en fait ça ressemblait à ça



Pris ICI
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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 22:24



....
 à part que je ne suis pas douée pour la macro [Commentaire que je ne veux absolument pas entendre ni même lire, même si cette pauvre photo est le seul résultat à peu près correct de treize tentatives pas une de plus pas une de moins], vous en pensez quoi  ?  Quelqu'un se sent capable de deviner ce que c'est ?


Je ne veux pas dire, "deviner ce que c'est" (des   [trucs] rouges, vous aviez vu ????  ) mais bien "deviner ce que c'est"... C'est-à-dire deviner quel type d'élément cela peut être... Allez, un petit indice-qui-ne-sert-à-rien : la zone noire, c'est une jolie petite jupe noire avec des plis qui attend sagement de m'être offerte par le papa Noël  et ça n'a pas grand-chose voire rien du tout à voir avec les [trucs] rouges. Comment ça, il ne sert à rien, mon indice ? Ben quoi, j'avais prévenu. 


Si ça se trouve quelqu'un va deviner du premier coup et je vais me sentir idiote, mais bon....
Réponse en photo
  d'ici peu   !!
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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 00:22

La saison des stagiaires ! En théorie, j'aime bien les stagiaires —   ce sont généralement des collégiens — quand ils sont intéressés et réactifs, on peut leur expliquer "plein" de choses,  leur faire écouter le coeur des animaux,  les faire participer. Quand on a le temps et qu'ils sont suffisamment doux pour cela, on peut leur faire palper un abdomen de chat sympa et pas trop gras, il y a plein de choses à y sentir (genre, deux reins, un foie, un estomac, des crottes souvent, des fois un ganglion mésentérique, du classique le plus souvent, donc,

et parfois des trucs moins cools — Véto, stagiaire et chat dans le chenil en l'absence du maître : "Tu sens ?" Sourire extatique ou moue consternée selon le degrés de rapidité à comprendre  "oui, c'est quoi ?" "Hum, un truc pas cool, je t'explique..."), on peut leur faire regarder un fond d'oeil, c'est suffisamment joli pour les enchanter.


Nettoyer la table entre deux consultations, ainsi que l'otoscope et ranger ce que j'ai dérangé est leur rôle s'ils veulent me suivre en consultation. Non que je ne puisse ni ne veuille le faire, je le fais, d'ailleurs, lorsque je n'en ai pas et même quand j'en ai. Mais ils doivent apprendre très tôt le principe de base d'une telle structure, qui est à mon sens que tout le monde, et surtout le véto, en tant que plus haut "gradé" et responsable, doit savoir, et pouvoir, et accepter de "tout" faire [dans la mesure du raisonnable, des compétences, aptitudes et responsabilités de chacun bien sûr].


Quand je travaillais à F, où j'ai passé quatre ans (non j'exagère trois et demi ) d'affilée, que l'été j'étais toute seule en l'absence de mes employeurs, c'était moi qui appellais plombier ou électricien, qui plantais un clou pour remettre en place un  tableau, qui ouvrais l'appareil d'hématologie pour pratiquer la réparation préconisée à distance par le laboratoire producteur, qui négociais avec les clients mécontents. Le week end, de garde, je stérilisais mes instruments au fur et à mesure, faisais le ménage, sortais les animaux et nettoyais leurs cages.

Dont acte : il n'y a ni basse ni sotte tâche, il faut pouvoir "tout" faire.

 

J'ai été à leur place, d'ailleurs, sauf que j'étais un peu plus âgée puisque j'ai effectué un tel stage l'été après mon baccalauréat. Je me souviens avoir nettoyé mille fois la table, et l'otoscope, avoir nettoyé et stérilisé les instruments de chir, avoir répondu au téléphone. J'avais mal au dos à être tout le temps debout sans bouger, et les clients souriaient de me voir me saisir sans appréhension de chiens presque aussi lourds que moi.

 

Cette semaine, nous avons trois stagiaires mâles [oui, le stagiaire peut être de sexe mâle ou femelle, et parfois quand il a du mal avec l'explosion hormonale de la puberté, on est obligé de lui demander son prénom pour connaître son sexe. S'il s'appelle "Claude" ou "Dominique" on est encore plus ennuyé. Mais brisons-là et refermons cette parenthèse dont tout le monde aura admiré la profondeur et l'utilité.]

 

Trois ados bien propres sur eux [ouf, c'est pas toujours le cas], donc, qui bavardent entre eux de tout sauf d'art vétérinaire, mais bon, c'est certainement moi qui suis devenue sans m'en apercevoir une vieille c..., ne s'intéressent pas (ou alors ils le cachent bien), n'ont aucune initiative. Gloups, pas évident. Mais on s'en débrouille.


Le matin, alors qu'ils sont plantés à la porte de la salle de chirurgie où le Dr Z et moi-même sommes tous deux en train d'opérer, le Dr Z leur fait remarquer que c'est leur avant dernier jour et si ils ont des questions à poser pour leur questionnaire de fin de stage, c'est pas demain à 16 H 45 qu'on y répondra.

Je me permet un sourire de délices anticipés, j'avais oubliée la formalité du questionnaire...

Nos trois ados s'arment de leur liasse de feuillet et de stylos  et les questions s'enchaînent. Les questionnaires sont toujours les mêmes :

"Quel est votre métier, votre fonction  /  Quelle formation (études, diplôme) avez-vous suivi ?" Jusqu'ici c'est simple.

"À quel âge avez-vous choisi votre futur métier  ?" Moi c'était tard, vers 16-17 ans, j'apprends que Dr Z a ressenti la vocation à l'âge précoce de 9 ans.

"Existe-t-il une demande sur le marché pour votre métier ?" Hou là, hou là... Magnifique question pour lquelle j'entrevois bien une réponse, la même que j'aurais dû écouter y'a des années, mais bon... OK, je laisse Dr Z répondre...

"Quelles sont les satisfactions dans votre travail ?" Soupir. Faut toujours trouver une réponse suffisamment sirupeuse pour satisfaire ces charmantes têtes blondes qui, comme moi à l'époque, sont là par intérêt voir passion. Alors que les satisfactions en question, pour erratiques qu'elles soient en ce qui me concerne, sont si difficiles à décrire. Mais c'est bon, la réponse sirupeuse se trouve et en plus d'être sirupeuse elle est sincère.

"Quels sont les inconvénients de votre métier ?" Ah, t'as combien de lignes, là ? Une seule ? OK, oublie cette question...

...

À midi Dr Z et moi complètons leurs évaluations de stage, exercice qui s'apparente souvent à de l'équilibrisme parce qu'il convient d'être relativement honnête mais gentil quand même...


Un peu plus tard, le Dr Z rentré chez lui pour midi, je suis en train de manger avec   les deux ASV.

Zazouille : "Qu'est-ce qu'on va en faire cet après midi ? Je ne les veux pas avec moi à l'accueil !"

Tiphaine : "Ah, mais je ne les veux pas non plus avec moi au chenil, à rester plantés sur place comme des pots de fleur !"

Ok, ok.... Moi : "Et en consultations ?"

Zazouille "Ben c'est une idée, mais Dr Z les trouve aussi pénibles que nous toutes, et on ne va pas lui mettre les trois, ça fait trop."

Ok. Moi à nouveau  "Ben on en met deux avec moi, je me charge de les occuper, et le troisième avec Dr Z. Simplement, comme j'ai déjà "eu" Marko hier et il ne m'a pas convaincue, je préfèrerais qu'il aille avec Dr Z et je prends les deux José [Deux des stagiaires portent ce même prénom]"

Tiphaine "Ça ne va pas te faire trop ?"

Ben je ne vois pas trop où j'ai le choix et puis t'inquiètes je vais me débrouiller.

En fait l'aprés midi se passe bien. Mes deux stagiaires sont vifs et intéressés. À un moment où j'ai "un trou", je me plonge dans la rédaction de l'ordonnance de sortie du chat Pacha, à qui je dois prescrire un certain médicament.... Recherche dans trois bouquins de médecine véto différents et calculs divers pour la posologie puis dans le Vidal.... Tandis que je cherche, calcule et réfléchis, pour les occuper, je demande lequel des deux veut rédiger l'ordonnance. C'est José le roux qui s'y colle et qui sous ma dictée ["Alors... En haut à droite, tu écris la date.... Tu sautes une ligne et tu écris en toutes lettres "Pour le chat Pacha à Mr et Md ZZTOP...."] rédige une magnifique ordonnance d'une belle écriture ronde et moulée d'adolescent et sans fautes d'orthographe même si pour le coup j'ai un trou concernant le nombre de "l" dans "mililitres".


Le lendemain ils amènent des chocolats et repartent contents. C'est le principal.

Nous aussi on est contents. D'avoir reçu des chocolats, que ça leur ait plu et qu'ils soient partis.


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13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 21:51
Passage par Lyon la belle...



Par rapport à la zone de l'hexagone où je suis située, j'ai souvent à passer par Lyon, soit en train, soit en voiture, pour bouger.
Sans la connaître réellement, j'adore Lyon.
En fait, j'exagère : j'y ai passé une semaine de formation, en, je ne sais plus (ben si, c'était entre 2002 et 2004, forcément !!!).
On était une bonne bande
(une dizaine) de vétos lâchés dans la nature (sans femmes ni enfants pour les uns, maris ni enfants pour les autres), et notre "promo" était décontractée (réviser pour l'exam de fin de semaine ? Ça va pas la tête ???  Pas besoin. L'exam on verra quand on y sera. Ça m'a pas empêchée, et les autres pareils, d'avoir mes modules à chaque fois.)
Donc c'était bouchon lyonnais tous les soirs. Un bon souvenir de franches rigolades et bonne chère, j'ai littéralement adoré la gastronomie lyonnaise.




Quand je vais dans la famille dragond'eau, je contourne Lyon mais là, j'allais autre part, et mon itinéraire (déjà effectué plusieurs fois quasiment à l'identique ou c'est en tous cas ce que je croyais) me proposait un choix entre contourner ou traverser Lyon par l'autoroute.
Et n'étant pas une usagère, je n'avais jamais réfléchi  à la différence que ça faisait. Après tout, l'autoroute reste l'autoroute, non ?
Le hasard de la route (je ne suis pas partie du même endroit que d'habitude mais d'un peu plus haut donc pas initialement le même autoroute et au final ça changeait tout) m'a fait passer dans Lyon. Quand j'ai vu que je prenais le tunnel sous Fourvières — dont mêmes les non usagers ne peuvent pas ignorer la réputation d'encombrements fréquents, non ?—, je me suis dit "ah oui. Ben j'ai de la chance de m'y présenter à cette heure ci" — en fait, en pleine nuit.
Au final, aucun encombrement, et juste du plaisir à traverser Lyon la belle, Lyon la majestueuse, de nuit.



Toute illuminée. Ce qui aurait été encore mieux aurait été d'avoir un chauffeur pour pouvoir mieux encore profiter de la vue en passant le long du Rhône.
Toutes les photos sont tirées du site officiel de la ville.




Et puis, quelques centaines de kilomètres plus tôt ou plus tard, je ne sais plus, arrêt dans une station service. Toilettes désertes, fatigue, impossibilité de dormir parce que trop impatiente d'arriver, l'envie irrépressible de danser toute seule  sur cette chanson.

Envie que je partage avec vous ce soir et qui m'a valu de me faire regarder suspiscieusement  par une nénette de passage.



Et puis, encore à un autre moment dans le voyage je retombe sur cette chanson que les moins de vingt ans ne connaissent certainement pas, mais qui m'a justement renvoyée un temps certain en arrière et que là encore je ne peux pas résister à l'envie de partager



Il vaut juste mieux éviter de regarder le clip, c'est là aussi qu'on prend un coup de vieux (quoi qu'en fait je l'ai regardé quand même en partie et ça va encore  )...

NB : Ne vous étonnez pas de la différence d'ambiance entre les comm que j'ai pu laisser à droite à gauche et ce billet, je verrai si j'en parle.... Ou pas   !!!

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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 00:34
Pour commencer au commencement, savez-vous ce que renferment les bouteilles de plongée des plongeurs ?
Oui ?
                         Non ?
Du gaz aphrodisiaque ?
             Hilarant ?
Du bête et banal air ?
                          De l'oxygène ?

Bon, le discret dans le fond qui a répondu a gagné ma considération et un bon point, c'est (bien sûr), classiquement de l'air comprimé. Comprimé à, généralement, 200 à 230 bars (la pression ambiante au niveau de la mer étant de 1 bar environ  /  Comme j'étale ma science, moi  !!!)
Où je veux en venir ? Hé bien, quand on veut plonger, il faut avoir de l'air dans sa bouteille, d'accord ?
Et donc, dans un club associatif comme le notre, il y a des gens qu'on appelle les gonfleurs parce qu'ils gonflent les blocs (à ne pas confondre avec les emm....rs qui vous gonflent en permanence, ceux qu'on fuit autant que possible.). Et moi, il y a quelques années, j'en suis devenu un. Un peu par obligation : je ne pouvais jamais passer au local de plongée aux bonnes heures et je ne voulais pas être un fardeau pour les autres. En participant au remplissage des blocs, j'avais la clef du local et n'étais une charge pour personne.
Quoi que...
En effet, moi et la mécanique ça fait beaucoup. Cet engin [Le compresseur, NDLR] qui fait un bruit affreux, c'est pas trop mon truc. Avec patience et sa gentillesse légendaire, Président m'a enseigné à l'apprivoiser et j'ai tellement bien retenu la leçon que j'avais fût un temps rédigé une fiche explicative tellement bien faite qu'il [Président] m'avait félicitée. Pour autant, tout n'était point réglé.
Je vous passe :

--          La fois où un tuyau a plus ou moins explosé
et où je me suis retrouvée à éponger une belle quantité d'huile sur le sol du local — la tache persiste encore. [Mais, euh, c'était pas de ma fauteuuuuuuu]
(1)


--          La fois où à peine démarré le compresseur s'est mis à faire un bruit anormal énormede l'air qui fuyait.
Je savais bien que, certainement, j'avais fait une connerie -- mais laquelle, et le temps de trouver est-ce que je ne risquais pas que les choses empirent  ? donc je l'ai arrêté et j'ai laissé un mot aux suivants.  Après, j'ai compris. Quand on veut remplir une bouteille, il faut la brancher au compresseur et ouvrir diverses vannes, OK ? Et également il vaut mieux ouvrir le robinet d'admission de la bouteille. Parce que, forcément, quand on cherche à remplir une bouteille en passant par un orifice qui est fermé, forcément, ça ne va pas. [Savoir reconnaitre qu'on a été vraiment neuneu, se faire tout petit et se taire — Surtout quand on vous branche]
(1)



--          La fois où j'ai ajouté un complément d'huileLe niveau était au minimum. Les gonfleurs qui sont passés après moi étaient respectivement et successivement, à intervalle d'un à deux jours, Président, Joyeux, et Vieux Prof. Président, dans la colonne où on marque les commentaires correspondant à la jauge d'huile, avait indiqué "ça baigne". Joyeux avait ajouté "oui, oui" et Vieux Prof "Ça baigne même un peu trop." [Mais euh, c'était pas de ma faute, personne m'avait dit-euh qu'il fallait en mettre trés peu.]
La fois suivante où j'ai dû ajouter de l'huile, j'ai précisé toujours dans la même colonne, que j'avais ajouté "un peu d'huile mais pas trop j'espère" et Joyeux a commenté deux jours aprés  "Sacrée Dragon d'eau." [Ben oui. Sacrée Dragon d'Eau.V'm'faites rire, vous !]
(2)


Aujourd'hui, ça faisait trés longtemps que je n'avais pas gonflé. J'ai tout bien vérifié, que les purges soient ouvertes et si je me rappellais bien dans quel sens les fermer puisque le démarrage se fait purges ouvertes et qu'il faut les fermer immédiatement. Qu'il y avait assez d'huile. Flute, c'était pas le cas, j'en ai rajouté un peu. Pas trop, j'espère, mais je ne l'ai pas marqué.
J'ai branché les trois blocs, mis le casque anti-bruit, démarré le compresseur, ouvert la manette envoyant l'air dans le circuit. "Aie" ! Du coup, dans le cahier, j'ai marqué ceci :

(J'ai failli rajouter "Bobo" après le smiley mais il m'a semblé que j'en avais assez fait.)
Et puis, en fin de gonflage, j'ai remarqué un truc bizzare et ajouté encore ceci :



Et du coup j'ai rigolé toute seule. J'avais bien besoin de marquer mes trucs idiots dans notre très sérieux cahier de gonflage. Surtout si c'était pour écrire à moitié illisible comme ça. J'aurais pu me contenter d'appeller Joyeux (qui est le responsable technique du club, donc le grand manitou du compreseur) pour lui parler de tout ça. Mais justement, moi, trop de sérieux, je trouve que c'est un appel à ma gaminerie naturelle. Le prochain gonfleur qui passera devrait être Joyeux qui va secouer la tête ou Patient qui va rigoler et me brancher.

C'est sûr, sans moi, les gars [je suis la seule femme de l'équipe des "gonfleurs"], ils seraient peut-être plus tranquilles, mais ils s'ennuieraient certainement. Et même si, comme ça, je fais ma fofolle pas sérieuse, je fais certainement plus attention qu'eux qui, plus habitués à ce genre de chose, font ça plus spontanément.
À part ça, pas de catastrophe au gonflage aujourd'hui et un 12 litres à 220 bars en sortie de gonflage. Kikiditmieux ?

NB : Non, je ne passe pas mon temps à me blesser,  je vous assure....
(1)   On est prié de ne pas se moquer, merci
(2)    et là non plus on ne se moque pas et re merci      :-)
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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 22:28
(Bouh, que j'ai sommeil...)
Là, nous sommes jeudi soir... Magnifique, n'est-ce pas ???
Pause blogistique à partir de demain, donc plus de validation des comm d'ici mon retour ! ça n'empêche que s'il y en a plein,je serai ravie ;-)

Soyez sages d'ici mon retour ;-) 
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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 08:03
La (le ????) wi-fi, c'est terrible... (NB : et qu'est-ce que ce serait si j'avais eu assez de sous pour m'offrir ma tentation et la connexion-3G-ou-quelquechose-comme-ça-que-si-j'ai-bien-compris-on-peut-se-connecter-de-presque-n'importe-où-mais-j'ai-pas-spécialement-fait-attention-non-plus-et-puis-c'est-le-genre-de-trucs-qui-me-passent-trés-loin-au-dessus-des-frisettes-alors-j'ai-peut-être-pas-bien-compris)

Explication : je suis actuellement en prison  (Non !)  hospitalisée  (Non, mais ma chambre ressemble carrément à une chambre d'hosto en rien de moins lugubre et en beaucoup moins bien chauffé mais non je ne râle pas et je ne me plains pas, jamais, vous devriez me connaître depuis le temps, non ?  :-)  )  dans un centre où je délivre (brillamment comme je l'ai conté à quelqu'un hier soir) de la formation à de charmantes têtes blondes passionnées.
Et donc ce matin je me suis levée tôt par pure solidarité avec quelqu'un qui a une rude journée de travail devant lui   pour travailler, et au lieu de ça, je navigue sur la toile...
Pas ma faute, à moi, si les chambres sont connectées en wi-fi...
....

"Non ?" Merci.
"En revanche je pourrais et devrais faire preuve de plus de force et de conscience professionnelle ?"
Rho, pas drôle la voix de ma conscience.
OK, je me déconnecte et je me mets au travail.

NB  :  on est mercredi, et demain jeudi, et après vendredi ;-)
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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 00:01

.... C'est un 03 décembre il y a quelques wouatmille années que j'ai soutenu ma thèse en la vieille maison.

 

 

Je travaillais dur cette année là loin en haut à gauche de l'hexagone et il avait fallu un sérieux motif tel que celui-ci pour que j'aie un congès exceptionnel de, à tout casser, une journée de plus que le WE.

Le toutou, mon inséparable binôme de cette époque, et moi avions donc enfourché la foufoumobile de l'époque (c'était une ford Ka violette nommée Humpty-dumpty, je suis sûr que vous reconnaîtrez la référence) et avions retrouvé sur la vieille maison mes parents très fiers de leur progéniture et personne d'autre. Frangine était enceinte jusqu'au menton et interdite de voyage == mademoiselle petite fleur est née le 18 décembre de cette année là ; et Frangin vivait à l'époque à l'étranger. Et j'ai jamais été douée pour avoir des amis...

Mon travail de thèse n'était point très intéressant mais j'avais fait des beaux transparents dans les règles de l'art, j'ai parlé 20 minutes en essayant de ne pas aller trop vite mais j'avais quand même plein de trucs à dire (keskeçaauraitétésiçaavaitétéintéressant !!! ;-) )devant un jury de dinosaures et puis voilà j'étais docteur. Il n'y a pas eu d'arrosage comme il est traditionnel d'en faire un (plus que l'arrosage je regrette l'absence d'amis mais c'est comme ça !!!) et nous avons fêté ça en famille au restau et le lendemain je  repartais un peu tristement   vers le froid la neige et la prophyllaxie de l'endroit où je travaillais.

 

 

... C'était également un 03 décembre que, l'année auparavant, j'avais obtenu mon permis moto toutes cylindrées.

C'était l'année où je rédigeais ma thèse, je n'avais pas trouvé de travail à temps partiel donc je ne gagnais pas d'argent, je me sentais un peu nulle et j'avais besoin de faire quelque chose pour me remonter le moral.

A cette époque, trés intelligemment, je croyais que les motards étaient en moyenne des abrutis dangereux, la moto un truc dangereux dont j'avais peur et sur lequel j'aurais probablement assuré que je ne monterais jamais. Point de vue nuancé, mesuré, intelligent comme pas possible, pas besoin de souligner le fait. On va dire que j'étais jeune (s'étouffe à moitié en écrivant ça).

Et puis un jour dans les encombrements, j'ai suivi deux motards sur plusieurs kilomètres et découvert avec surprise que les motards étaient capables de respecter le code de la route. Si, si, je vous jure. Capables également de ne pas zigzaguer dangereusement entre les files. Qu'ils avaient même l'air normal, ou à peu prés. Bon, je ne voyais pas leurs yeux derrière le casque mais n'empêche. Pas de traces de bave, pas de gestes convulsifs... Limite je leur aurais demandé s'ils étaient vraiment motards. Je vais me faire écharper par tous les motards, là, mais ais-je besoin de préciser que c'est du trés Xème degrés ? :-) 

ça a changé ma vie (au moins) et je suis derechef allée voir le héros qui avait réussi à m'apprendre à conduire (j'exagère,  en fait c'est avec Frangine qu'il a eu le plus de mal mais ne le dites à personne) pour m'inscrire au permis moto.

Que j'ai eu du premier coup.


:-)


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Dragond'eau En Quelques Plumes

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